Bolivie | « Cococapana », La Paz & l’Amazonie

14 & 15 octobre

C’est à 8h du matin que notre séjour au Pérou a pris fin avec une traversée à pied de la frontière Pérou-Bolivie. Quelques estampes plus tard dans nos passeports, nous étions presque rendus à la ville portuaire de Copacabana.

Nous avons dîné sur place avant de prendre un bateau vers l’Isla de Sol (Île du soleil). Une fois rendu dans le port de Yumani, nous avons loué quelques ânes pour amener à notre hôtel nos gros sacs à dos.

Une grosse montée plus tard, nous sommes arrivées à l’hôtel où nous avons pris possession de nos chambres qui offraient de superbes vues de la baie et de l’Isla de la Luna au loin sur le Lac Titicaca.

Avec très peu de touristes sur l’île, nous avons eu de la difficulté à trouver un endroit pour souper qui était ouvert. Notre retour à l’hôtel s’est fait sous la pluie battante à éviter les roches et les tas d’excréments d’âne avec l’aide de nos lumières d’iPhone.

Le lendemain, nous nous sommes levés pour aller marcher jusqu’au plus haut point de l’île et pour admirer la superbe vue sur le lac Titicaca. Nous avons fait le tour et pris quelques photos avant de retourner au port pour prendre le bateau jusqu’à Copacabana. Puis, quelques heures plus tard, nous avons pris l’autobus de soir vers La Paz.

Plus beau sourire du voyage…merci à la Fah-Dok

Une fois arrivée à Copacabana, nous avons pris l’autobus pour le chemin de trois heures jusqu’à la capitale. Je ne sais pas si c’est par oubli ou intentionnellement, mais nous avions omis de dire à nos parents qu’à un certain point durant le parcours, nous devrions débarquer de l’autobus à la noirceur et prendre une navette pour traverser le lac Titicaca alors que l’autobus serait traversé indépendamment sur une barge en bois à peine plus grande que l’autobus. Bref, disons que ce fût une expérience « unique ». Tout a bien été et l’autobus est venu nous ramasser de l’autre côté de la berge quelques minutes après notre arrivée.

16 octobre

Après une bonne nuit de sommeil, nous avons fait un tour de ville en autobus de la vallée de la lune et de la partie sud de la ville. C’était l’activité idéal pour commencer notre journée, puisqu’il pleuvait à boire debout! De plus, c’était vraiment impressionnant de pouvoir faire le tour de cette ville littéralement construite dans le roc. Nous avons également visité la Plaza San Francesco et son église ainsi que la Place d’Armes. Une petite journée relax.

17 octobre au 22 octobre

Ce matin nous avons fait la deuxième partie du tour de ville qui incluait la vieille partie de la ville. Nous n’avions que l’avant-midi à La Paz car en début d’après-midi nous avions notre vol vers Rurrenabaque ; porte de l’Amazonie.

À bord d’un très petit avion, disons que la route a été plutôt turbulente (pire que celle que nous avons faite au Népal entre Kathmandu et Lukla, ce qui n’est pas peu dire!). À notre arrivée, nous avons été confrontés à un mur de chaleur avoisinant les 30-35 degrés avant humidex. C’était tout un changement du 15-20 degré de La Paz à 4000m. La bonne nouvelle, c’est que nous avons pu profiter pleinement de la piscine extérieure de l’hôtel tout l’après-midi qui était à peine rafraichissante tellement qu’elle était chaude.

Le lendemain matin, nous avons pris notre transport vers le village de Santa Rosa où nous avons échangé notre voiture pour une petite embarcation de bois pour se promener sur la rivière dans la jungle. Nous avons été reçus en rois à notre village dans l’Amazonie avant de repartir en début d’après-midi pour aller en safari-bateau sur la rivière Yucama.

Après près de cinq heures sur l’eau nous avions vu des singes, des oiseaux exotiques, des caïmans et crocodiles a pu finir ainsi que des dauphins d’eau douce (qui sont particulièrement laids et qui n’ont rien à voir avec les jolis dauphins qu’on s’imagine…). À notre retour au campement, il faisait noir alors nous avons sortis nos lampes de poches pour apercevoir tous les yeux des crocodiles qui nous regardaient dans l’eau. Il y en avait sans exagération des centaines. Nous avons fait plusieurs « croisières » en Australie et en Afrique pour voir des crocodiles et bien qu’ils n’étaient pas les plus gros que nous avions vu, ils étaient définitivement les plus nombreux. Je n’aurais surtout pas voulu tomber dans l’eau.

Notre deuxième journée constituait de deux activités : premièrement, aller à la recherche des anacondas en matinée et ensuite, aller à la pêche aux piranhas en après-midi. Le matin, nous avons enfilé nos bottes de caoutchouc pour aller jouer dans les marais à la recherche de ces gros serpents. À prime abord, l’idée ne semble pas si bonne, mais selon notre guide, le tout était très sécuritaire… Nous étions dans un endroit où il n’y a que des bébés, c’est-à-dire des créatures de 2-3 mètres de longueur. #aucundanger

Après une heure de recherche, je n’avais rien trouvé personnellement à part un petit crocodile sur lequel j’ai failli piller car il était caché dans l’eau marécageuse. Je l’ai vu à la dernière minute et nous avons pu éviter certaines complications.

Finalement, l’honneur d’avoir trouvé l’anaconda est revenu à Simon qui en a trouvé dans le fin fond du marécage. Ernesto, notre guide s’est rué contre toute attente sur le serpent pour l’attraper par la queue et l’empêché de s’enfuir afin que nous puissions tous le prendre en photo. Quelques photos plus tard, nous l’avons relâché bien satisfait de notre « chasse ». Bien que ce ne fût pas l’activité préférée de tout le monde, je pense (peut-être que Lyne serait d’avis contraire) que nous avons eu du plaisir.

Chasse à l’anaconda – Étape 1 – Nous attrapons la queue!
Chasse à l’anaconda – Étape 2 – On se félicite!
Chasse à l’anaconda – Étape 3 – Et on tire pour l’empêcher de rejoindre sa mère qui fait 8 mètres de long!

En après-midi, nous sommes partis à la recherche des piranhas dans la rivière. Armés de nos lignes, nos hamcons et notre steak, nous avons serpenté la rivière pour le meilleur spot. Après trois endroits uniquement fructueux pour notre guide, nous nous sommes arrêtés sur le bord de la berge à trois mètres d’un gros crocodile. Comme l’expression le dit : « à Rome, ont fait comme les romains ». Clairement que si le crocodile avait choisi cet endroit pour faire sa pêche, il devait y avoir du poisson. Bref, Geneviève a pêché le premier piranha avant de se faire voler la vedette par Simon quelques instants plus tard. À peine dix minutes plus tard, Simon avait pris son deuxième piranha de la journée. Après trois heures de pêche, le guide en avait pêché sept, Simon deux et Geneviève un. Contrairement à la croyance populaire et aux films hollywoodiens, c’est plus difficile que ça l’air de pêcher les piranhas et non ils ne dévorent pas tout en quelques secondes.

Pour souper, nous avons pu déguster les trois boucher de chaires que nous réservaient ces petits poissons. Disons que ça en prend du piranha pour se rassasier, mais le goût était bon!

Au cours de notre troisième journée, nous devions aller voir des singes un peu plus loin sur la rivière mais au cours de la nuit ainsi que durant toute la matinée, il y a eu un déluge dans la jungle. De plus, notre vol avait été devancé de trois heures donc nous devions partir plus tôt.

Après un petit tour de bateau pour nous ramener au port où notre taxi nous attendait, nous avons pris la route vers Rurrenabaque. La route entre Santa Rosa et Rurrenabaque est encore une route de terre en pleine construction. Avec la pluie qui avait tombée toute la nuit et le matin, les conditions de route étaient exécrables. Sur les 90km de route entre les deux villes, il y avait des autobus et des camions de pris partout dans la boue et les autos s’enlisaient presque partout. Après trois heures et demi de route, nous sommes finalement arrivés à l’aéroport pour constater que notre vol était déjà parti. Le seul vol du lendemain était déjà plein et nous étions recédulé deux jours plus tard. Génial, comment gaspiller 48 heures dans la ville de Rurrenabaque où les activités possibles sont pas mal limitées…

Elle était blanche…

Nous sommes finalement retournés à l’hôtel que nous avions pris la première nuit pour écouler le temps avant notre vol. Finalement, deux jours plus tard, nous avons pu quitter l’Amazonie pour retourner à l’air frais de La Paz.

Une fois à La Paz, nous avons fait un tour de téléférique avant de devoir ramasser tous nos bagages que nous avions laissé pour prendre un autobus de nuit vers Uyuni où nous devons explorer les célèbres salines de Uyuni au cours des trois prochains jours.

One Reply to “Bolivie | « Cococapana », La Paz & l’Amazonie”

  1. Et moi qui croyais que les piranhas étaient de très gros poissons ???.
    Au plaisir de lire bientôt vos prochaines péripéties! ?

Les commentaires sont clos.