Everest | Jour 9 à 14 : Dughla à Dzongla en passant par le Camp de base de l’Everest

Enfin des nouvelles après plusieurs jours de silence! Eh oui, l’Internet par satellite ça coûte cher… Nous avons donc limité notre utilisation. Ce soir à Gokyo, nous avons l’Internet illimité. Cependant, la vitesse n’a rien à voir avec ce à quoi nous sommes habitués… Nous avons donc réussi à mettre quelques photos, mais nous en mettrons davantage lorsque nous aurons accès à une connexion de meilleure qualité! Merci de votre compréhension.

23/04/2017 : Nous sommes de retour à Namche et nous avons pu télécharger toutes les photos. Bon visionnement!

Jour 9 – Repos à Dughla (4620m d’altitude)

En me levant ce matin, j’avais toujours mon petit mal de tête qui me chicotait… (J’ai une légère tendance hypocondriaque en altitude. Je devient alors hyper, probablement trop, attentive à tous les petits bobos que je ressens. À ma défense, je n’ai aucune envie de mourir d’un oedème sur la montagne et encore moins d’une cardiaque dans un hélicoptère d’évacuation… J’ai eu ma dose de transports aériens avec l’avion pour m’en venir ici!). Bref, c’est donc à contre-coeur que nous avons laissé partir nos amis canadiens vers Lobuche, sans nous. Initialement, j’ai hésité entre redescendre à Pheriche, un village plus bas en altitude où se trouve une clinique médicale (à 65$US/consultation) ou rester à Dughla pour une journée supplémentaire de repos. Comme mon mal de tête n’était accompagné d’aucun autre symptôme de mal de l’altitude (bonne nuit de sommeil, pas de maux de ventre, pas de nausées, pas de manque d’appétit…), j’y suis allé pour la deuxième option.

Nous avons donc pris la journée pour nous reposer, jouer aux cartes et lire sur nos liseuses. La grosse vie! Comble du bonheur, en après-midi, la propriétaire de l’endroit nous a amené du popcorn, gratuit! (Voilà une économie de 400NR bien apprécié, surtout que ça correspondait exactement au prix de notre chambre pour la nuit. :P)

En attendant que le mal de tête passe, on joue aux cartes! (Avec ma face de malade et mes mains brunes… brûlées par le soleil et probablement aussi avec une petite couche de saleté!) … Définitvement pas ma meilleure photo!

En fin d’après-midi, je suis tombée à court d’Ibuprofène (qui m’avait été approvisionné par une gentille dame de Terre-Neuve… puisque les nôtres passaient date en 2013.). Je suis donc descendue à la réception pour en acheter d’autres. Malheureusement, ils n’en avaient pas. La dame m’a donc donné gratuitement un comprimé de forme douteuse « Nims » (semblerait-il que c’est très efficace pour les maux de tête). J’ai eu beau lire l’étiquette ça ne parlait pas de maux de tête… en tout cas! 

En soirée, dans la salle commune, nous avons rencontré deux filles du Royaume-Uni, toutes deux médecin, dont l’une d’elle était spécialisée en médecine de montagne. J’ai donc pu lui poser plein de questions et elle m’a confirmé que mon mal de tête ne devrait pas compromettre notre atteinte du Camp de base de l’Everest. Yé, quelle chance de l’avoir rencontrée! Ça a vraiment rassuré l’hypocondriaque en moi. 😉

Jour 10 – Dughla à Lobuche (+290m)

Après une bonne nuit de sommeil… Je me sens mieux! On part donc de grand matin (6:30) pour s’assurer d’avoir un lit à Lobuche (4910m d’altitude). Eh oui, ça fait partie des désagréments de ne pas avoir de guide qui réserve les auberges d’avance pour nous. Il faut se débrouiller par nous-mêmes et donc, arriver suffisamment tôt pour s’assurer une place! Chose dite, chose faite, nous avons fait le trajet en moins de deux heures.

La route de Dughla à Lobuche commence par une longue côte (particulièrement pénible lorsqu’on vient de se lever…) Les drapeaux nous annoncent qu’on a atteint son sommet!

En arrivant à Lobuche, nous avons rencontré un guide local qui avait devancé son groupe pour leur réserver des chambres. Il était très impressionné de nous voir arriver si tôt… Jusqu’à ce qu’il réalise que nous étions partis de Dughla, et non de Dingboche comme lui. Hihi. (Dingboche est l’endroit où nous étions deux jours plutôt. Nous avions pris un bon deux heures pour faire la route entre Dingboche et Dughla alors que cet homme venait de faire Dingboche à Lobuche en 2 heures… Impressionnant!)

Nous avons donc eu toute la journée pour nous acclimater à notre nouvelle altitude : 4940 mètres. Comme nous sommes arrivés tôt, nous avons pu choisir le plus bel endroit en ville (sur 4-5 auberges…)! Il y avait même un solarium et la salle commune était chaude à notre arrivée (un très bon signe de notre confort pour la journée). Puis, vers 17:00… « It’s poo time! » La propriétaire a allumé le foyer au centre de la salle commune. Je n’ai jamais vu un groupe de randonneurs aussi excités à la vue de crottes de Yak! 

Auberge New to EBC, située à l’entrée du village, elle est difficile à manquer avec ses murs extérieurs oranges!
Ce n’est pas parce qu’on habite à l’autre bout du monde qu’on n’a pas besoin de laver nos vêtements. Solution : Installer la laveuse près de la source d’eau!
 

La chaleur du poêle était la bienvenue, puisque ce soir, il neige à l’extérieur… Une petite neige qui fondra fort probablement sous les chauds rayons du soleil demain avant-midi. Quand même, nous sommes bien heureux d’être au chaud à l’intérieur (Merci à la crotte de yak!) avec nos livres et nos cartes! 

Ça sent le début d’une tempête de neige! Vous auriez dû voir l’un des touristes, une philipinoise, qui courait et sautait partout parce que c’était la première fois qu’elle voyait de la neige… Il était impossible de ne pas sourir devant autant d’émerveillement!

Oh en passant, si vous rencontrez un népalais au cours des prochains jours, n’hésitez pas à lui souhaitez « Bonne année 2074! ». C’est aujourd’hui le nouvel an népalais. ☺

P.S.: Annie et Ghislain, j’ai pensé à vous aujourd’hui. J’avais tellement envie de manger du fromage en crottes… J’ai du me contenter de popcorn, le seul snack offert dans les auberges!

Jour 11 – Lobuche à Gorak Shep (+230m)

Finalement, la petite neige d’hier s’est avéré être une bonne bordée de 10cm. Et la neige semble être là pour rester! Nous avons donc fait la route de Lobuche à Gorakshep les pieds dans la neige! 

Surprise ce matin, toute la région est enneigée. (Vue de la fenêtre du solarium de notre auberge de Lobuche)
C’est pas parce qu’il y a de la neige que les yaks et les porteurs ont congé! (On en a même vu un partir en Crocs pas de bas avec sa charge… Je parle d’un porteur et non d’un yak. :P)
 


Comble de la chance, le guide que nous avions rencontré la veille nous a réservé une chambre avec son groupe à Gorakshep. Il n’était donc pas nécessaire de courir ce matin. Yé! En plus, on nous a dit que l’endroit où nous allions rester est le moins pire des 4 auberges du village… Je dit le moins pire, parce que Gorakshep est reconnu pour son manque de propreté. Combiné avec le froid, beaucoup de gens y sont malades… mais nous sommes fait forts et surtout, nous sommes accompagnés de notre fidèle bouteille de Purell qui sera plus qu’utile prendant notre séjour là-bas! 

Je suis bien excitée d’être aussi près du but!
Pour la première fois depuis le début du trek, nous avons atteint 5000m d’altitude!


En arrivant à Gorakshep, nous étions très excités de retrouver nos amis canadiens. Malheureusement pour nous, ils ne se sentaient tous pas très bien et avaient donc entrepris de redescendre vers Lukla… Quel dommage nous qui espérions aller jusqu’à Gokyo avec eux (un des plans qu’ils avaient évoqué lorsque nous étions à plus basse altitude.)

Gorakshep sous la neige à notre arrivée
 
Nous avons finalement passé l’après-midi à nous reposer à l’auberge en prenant soin de ne pas attraper la lèpre en allant aux toilettes… C’était vraiment très sale! 

Jour 12 – Gorakshep vers le Camp de base de l’Everest (+225m)

Aujourd’hui, nous avions rendez-vous avec Mathieu, l’ami et collègue d’Alexandre, au camp de base vers 10:00. Gorakshep est situé tout près de là, nous avons donc pu quitter vers 8:15. Nous avons finalement atteint notre premier objectif : le camp de base de l’Everest, en 1:30 de marche! (Le sentiment était bien différent que lors de l’atteinte du sommet du Kilimanjaro où la levée du corps s’était fait à 3:45 du matin et où la montée jusqu’au sommet avait pris 9 heures de marche…).

Il y a beaucoup de vent (glacial) ce matin, mais on est bien habillés pour atteindre notre objectif : le camp de base de l’Everest!

En route vers le camp de base…
Youhou! Objectif atteint : nous nous sommes rendus au Camp de base de l’Everest!
Alexandre et Mathieu devant le campement d’International Mountain Guides
 

Un grimpeur qui se pratique à escalader dans la chute de glace

C’était vraiment super de pouvoir rencontrer quelqu’un qui prévoit atteindre le sommet de la plus haute montagne du monde dans quelques semaines! Il nous a parlé de la vie au camp de base, de son quotidien sur la montagne et du campement au camp de base (avec toutes les autres expéditions installées tout près du magnifique glacier). C’était très impressionnant! Nous lui souhaitons le meilleur des succès. Si vous voulez le suivre dans son aventure vers le sommet de la plus haute montagne du monde, n’hésitez pas à consulter son blogue www.mathieudurand.com

P.S. Nous avons pris le thé avec lui, non pas dans la tente des grimpeurs, mais bien dans celle des Sherpas… pas question de laisser entrer des « lépreux » de Gorakshep dans leur campement! Hahah. (Le pire, c’est que c’est vraiment la raison qu’on nous a donné.) La bonne nouvelle, c’est que nous avons pu apercevoir plusieurs vedettes Sherpa qui feront partie de l’expédition de Mathieu. Certains ont atteint le sommet de l’Everest plusieurs fois déjà! (Le plus drôle, c’est que l’un d’entre eux, malgré les nombreux sommets à son actif, était tellement « hipster » qu’on aurait juré qu’il était barista au Starbucks! :P)

Jour 13 – Sommet de Kala Pathar à Lobuche (+410m/-640m)

Ce matin, nous étions debout à 3:45 afin de rejoindre nos nouvelles amies australiennes (et une américaine) et leur guide afin de faire l’ascension de Kala Pathar, un sommet de 5550 mètres donnant une magnifique vue sur l’Everest, ses montagnes environnantes et sur son camp de base. D’après leur guide, il s’agit de la plus belle vue du monde… de façon totalement objective, bien sûr. En effet, la vue valait le lever du corps très (trop) matinal comme vous pourrez en juger vous même par les photos… 

En route vers le sommet… comme s’était la pleine lune (ou presque) nous n’avions pas besoin de lampe frontale pour suivre le chemin!

Quelques petits drapeaux de prières au sommet de Kala Pathar. (C’est un peu sombre puisque le soleil n’était pas complètement levé.)
Les montagnes sont si hautes qu’elles font de l’ombre sur les montagnes avoisinantes.


La température, par contre, m’a presque fait regretté de m’être levée ce matin-là. Il faisait tellement froid lors de l’ascension que j’ai dû enfiler (par dessus mon manteau d’hiver, mes combines et mon chandail chaud en laine de merino) le manteau de duvet d’Alexandre… ce qui me donnait un look « bonhomme carnaval ». C’était vraiment chic… D’après Alexandre « Colette Provencher » Landry, il devait faire au moins -30 degrés Celsius avec le vent avant que le soleil ne se lève complètement. Parlons s’en du vent! Il était si fort, qu’il fallait absoluement des bâtons de marche pour ne pas être projetés au sol lors des bourrasques. C’était vraiment très désagréable! (La veille, les randonneurs n’ont pas pu se rendre plus haut qu’à la moitié de la montagne puisque les vents étaient trop forts…) Honnêtement, je n’ai jamais eu aussi froid de toute ma vie… moi qui pensait que nos visites au Saguenay nous avaient préparées au pire! 😉 C’est pour cette raison qu’il y a pas de photo d’Alexandre au sommet… J’étais trop gelée pour aller le rejoindre (et parcourir les quelques 25-30 mètres qui me séparaient du sommet). Il a dû se comptenter de « high-five » avec de parfaits inconnus qui étaient beaucoup trop contents d’avoir atteint le sommet. (Ça doit être une affaire de gars…)

Pas facile de marcher avec ce manteau…
Gorakshep vu de Kala Pathar

Après tant d’émotions, nous sommes retournés à notre auberge pour déjeuner et surtout, pour nous réchauffer avec un bon litre de thé avant d’entreprendre notre marche de retour vers Lobuche. Les paysages étaient bien différents de deux jours auparavant puisque toute la neige avait fondu. 

Quel bonheur de quitter notre sale auberge de Gorakshep pour nous rendre à notre auberge préférée, celle où nous avions dormi deux jours plus tôt à Lobuche. En partant, nous avions eu la brillante idée de réserver d’avance cette nuit de retour. Encore une fois, nous n’avons pas eu à nous presser pour faire le trajet de Gorakshep à Lobuche. Vraiment, nous avons adoré cet endroit. En plus d’être bien chauffé, les chambres sont bien isolées, les couvertures et les oreillers sont fleuris et propres, on y mange bien et les propriétaires sont ultra sympathiques! Je leur donne même des points supplémentaires à la propriétaire qui a compris les concepts de conservation de chaleur et qui passait ses journées à fermer les portes de la salle commune pour y conserver la chaleur… (Vraiment, il s’agit d’un concept complètement étranger aux népalais et même à plusieurs touristes…)

La même photo, deux jours plus tard… dans un paysage bien différent!
Les paysages étaient pas mal différents à notre retour de Gorakshep vers Lobuche avec toute la neige qui avait fondue!

C’est le 17 avril pour nous aujourd’hui… Bonne fête Papa! Dire que tu aurais pu être avec nous dans un sac de couchage avec tout ton équipement de randonnée pour célébrer ton anniversaire! On essaiera de te trouver une randonnée encore plus impressionnante pour célébrer tes 60 ans l’année prochaine! 😉 

Jour 14 – Lobuche à Dzongla (-80m)

Aujourd’hui, nous avons fait la route vers le village de Dzongla, qui est situé « au pied » de Cho La Pass (la première passe pour nous au cours de cette randonnée puisque nous avions laissé tomber Kongma La dû à mon mal de tête…) En passant, depuis le jour 10, je n’ai plus eu aucun symptôme du mal de l’altitude. Je crois que nous nous sommes pleinement acclimatés! 


En route, nous avons rencontré 3 randonneurs qui nous ont suggéré de dormir au Himalaya Lodge, une petite auberge toute simple un peu reculée des autres dans le village. Nous étions les seuls clients, ce qui n’a pas empêché les filles de partir le feu tôt en fin d’après-midi (quel bonheur!) En plus, comme à plusieurs autres endroits, nous avons eu la chambre gratuite à condition de manger tous nos repas à l’auberge. (Je trouvé a bien comique comme concept puisque toutes les auberges offrent pratiquement le même menu… Ce n’est pas comme si nous avions envie d’aller ailleurs! Quant à moi, une fois qu’on s’est changé et qu’on a enfilé nos tenues d’intérieur, pantoufles incluses, pas question de ressortir affronter le froid!)

Pour souper, j’ai même eu droit à une délicieuse pizza tomates-fromage parsemés d’une touche de ketchup, une première! J’imagine que n’importe quel grand chef à commencé sa carrière avec ce genre de créativité! ?

Bref, nous avons bien apprécié ce petit arrêt à Dzongla qui nous a permis de nous reposer avant la passe qui nous attendait le lendemain… en plus, nous avions une vue imprenable sur les nombreuses montagnes qui entouraient le village.

14 Replies to “Everest | Jour 9 à 14 : Dughla à Dzongla en passant par le Camp de base de l’Everest”

  1. Guillaume C dit :

    Bravo vous 2 pour ce bel accomplissement ! C’est le fun vous suivre.

    1. Geneviève dit :

      Merci beaucoup! 🙂

  2. Bonjour à vous deux,
    Nous aussi nous avons souvent une pensée pour vous. Nous vous trouvons bien courageux! Cependant on n’envie pas la température que vous avez, je préfère et de loin le printemps qui s’installe ici. C’est toujours un plaisir de vous lire. Bonne route! Ghislain se demande si la crotte de yack dégage de la chaleur???

    1. Geneviève dit :

      C’est très gentil! 🙂 Nous avons d’ailleurs eu une deuxième tempête de neige à Gokyo… Je commence à être prête pour les températures plus chaudes de la Thaïlande! 😉 Pour répondre à la question de Ghislain, la crotte de yak est étonnamment inflammable! Je ne saurais comparer à la chaleur que dégage le bois, mais la crotte permet sans problème de réchauffer au complet la salle à manger des auberges! Une belle source d’énergie renouvelable!

  3. Encore une fois des photos à nous couper le souffle! Merci! Merci beaucoup! Merci encore!!! Ge, je dois dire que j’ai préféré ta photo avec la montre à 5001m à celle où tu étais attablée à jouer aux cartes!?!?! Malgré les défis que vous nous racontez, je dois dire que votre expédition dans l’Himalaya me fascine et m’attire. Ne lâchez pas, il ne reste que quelques jours avant que vous passiez à une autre activité! Vous m’impressionnez, vous êtes super beaux à voir!

    1. Geneviève dit :

      Hihi! 😉 Je viens d’ailleurs d’ajouter d’autres photos où j’affiche un plus beau sourire… sauf peut-être sur les photos à Kala Pathar! Merci pour tes beaux mots d’encouragement. Au moment d’écrire ce commentaire, nous sommes à Namche et il nous reste moins d’une vingtaine de kilomètres avant d’atteindre l’aéroport de Lukla. L’aventure achève!

  4. Oh lala! Au niveau du manque de salubrité, j’entendais quasiment Mado vous donner des conseils… dont celui de quitter immédiatement cet endroit! ?

    Contente que vous ayez pu enfin relaxer en tenue d’intérieur…Il ne manquait qu’un bon téléroman à regarder! ?

    J’adore vraiment lire vos péripéties!!!!!??

    1. Geneviève dit :

      Pouahaha! C’est certain que l’endroit (et probablement la ville au complet) n’aurait pas été approuvé par Mado. Mais c’était un passage presque obligé pour se rendre au camp de base! Merci de nous suivre assidûment!

  5. Je ne suis pas sûr que j’aimerais une randonnée encore « plus impressionnante » pour célébrer mes 60 ans! ? Je trouve votre randonnée tellement impressionnante que faute de crottes yacks, j’ai dû monter le chauffage tellement j’avais froid pour toi. En plus, j’ai presque fait une crise cardiaque…. ? j’étais à deux doigts d’appeler le 911 pour commander un hélicoptère d’évacuation…?

    1. Geneviève dit :

      N’importe quoi! Tu aurais dû mettre ta grosse doudoune et te coller sur Ratatouille, c’est une bonne petite source de chaleur. 😉 Et crois-moi, si tu voyais les hélicoptères décoller, tu n’aurais aucune envie d’en faire un tour!

  6. Stef and Jess dit :

    Very happy to hear you are feeling well Gen! Sorry your trips to Saguenay didn’t quite prepare you for the cold… We still have snow here, with more forecast, so no complaining!

    1. Geneviève dit :

      Haha! No worries, maybe we didn’t stay long enough… ? We will have to come visit again as soon as we come back. It will help us get ready for our next trek! Hang in there, spring is coming soon…

  7. Élaine et Normand dit :

    Bien content que ton mal de tête se soit résorbé pour que tu aies pu te rendre au camp de base. Bravo à vous deux pour votre ascension.

    1. Geneviève dit :

      Merci beaucoup à vous deux! ?

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