Huayhuash | Pourquoi se laver?

19 septembre

Après beaucoup de discussions entre Geneviève et moi concernant la météo (très incertaine à cette période de l’année dans cette région du Pérou) et la solitude potentielle lors de ce trek en fin de saison, nous en sommes venus à la conclusion que nous devrions l’essayer. En fait, autant que je voulais faire ce trek, ça n’aurait pas valu la peine s’il avait plu constamment et que tous les sommets étaient dans les nuages pendant 10 jours. Bref, d’après mes recherches de prévisions météo, nous avions une fenêtre d’au moins quatre jours de beau temps selon la station de météo la plus près de la cordillère. (Pas l’idéal pour réaliser un trek de 11 jours, mais ça valait tout de même le coup d’essayer! Il s’agit quand même de l’une des plus belles randonnées du monde d’après plusieurs listes de randonnées…)

Le matin en se levant à Huaraz, il pleuvait à boire debout…mais non! Sans blague, il faisait gros soleil avec aucun nuage en vue. Notre taxi, qui devait nous amener jusqu’à notre point de départ du trek, est venu nous chercher à 9h. Nous avions 4h30 de route sinueuse en montagne pour nous y rendre. Après quelques arrêts pour ramasser des provisions de dernière minute et s’être perdu un peu, nous sommes finalement arrivés à Cuartelwaín. (Certaines personnes marchent la première section du trek sur la route, mais comme ça n’offre pas de vues intéressantes, nous avons décidé d’aller le plus loin possible en taxi!)

À notre arrivée au camping, il y avait deux péruviens (responsables du campement pour une expédition qui s’en venait) qui tentaient de monter une tente-repas contre le vent, sans grand succès. Nous avons donc tenté de les aider mais ce ne fut pas super constructif car ils ne savaient pas trop comment les choses allaient et les pôles n’arrêtaient de se défaire. Nous avons donc monter notre tente et fait un peu de lecture avant le souper…

Une sieste plus tard, nous sommes sortis de la tente pour nous retrouver encerclés d’une quinzaine de tentes pour une expedition de femmes provenant de l’Australie. Étant en plein milieu du plus bel endroit, c’est un peu normal qu’elles aient décidé de s’installer autour de nous… Leçon apprise pour la prochaine fois : ne pas s’installer au centre du camping! (C’est bien beau toutes ces tentes, mais c’est bruyant une expédition de 12 personnes + leur équipe et leur guide… sans compter les lamas, les mules et les chevaux!)

À peine sept heures, nous étions prêts pour le lit question d’être bien reposé pour notre journée de demain.

20 septembre

Aujourd’hui, notre première tâche était de monter de 4200m (l’altitude de notre campement) à 4700m pour franchir le premier col qui nous amènerait « officiellement » dans le circuit de Huayhuash. En fait, le premier camping se situait à la base des premières montagnes qui encerclaient la cordillère Huayhuash.

Deux kilomètres et presque deux heures plus tard, nous étions au col à bout de souffle. Bien que nous avions passé trois jours à 3000m avant (à Huaraz), l’acclimatation jusqu’à 4200m avait été brève. Petits pas par petits pas, nous avons donc monté nos sacs à dos bien pleins jusqu’en haut avant d’entamer la descente jusqu’au deuxième campement sept kilometres plus loin. (Pour ceux qui se poseraient la question, Geneviève avait un sac à dos de 35lbs et moi de plus de 50lbs.)

Vue de la première passe
Première journée de marche sous le soleil, c’est difficile, mais le moral est bon! 🙂 (Remarquez la nouvelle tuque de Geneviève achetée dans un marché de Huaraz d’une dame qui tricotait… pour réaliser, une fois la tuque achetée, que l’étiquette à l’intérieur dit « Made in China »! -_-)

La descente a été plus rapide et nous sommes arrivés au campement avant dîner. Une fois la tente montée, nous avons pris un long dîner, puis une petite sieste avant de nous rendre avec notre nouvel ami colombien vers un lac tout prêt. Trois kilomètres plus tard nous sommes arrivés au lac où Gabriel (ami colombien) a décidé de se baigner dans le lac glacial. Habituellement je suis toujours partant mais pas cette fois-ci. J’ai donc observé le tout bien au chaud sous le gros soleil.

Le meilleur trek au monde (c’est écrit sur la pancarte, donc c’est vrai!)
Un peu de relaxation avant de monter la tente
Et la tente est montée et Gabriel est en train de monter la sienne
Laguna Mitocucha

De retour au campement, nous avons simplement fait à souper (soupe au bouillon de poulet avec des rotinis à la sauce aux tomates, épices et ail). Après quelques photos de ciel bien étoilé après le repas, il était temps de rentre se coucher. Il était quand même rendu 20:30….

21 septembre

En regardant sur ma montre en se levant, j’ai pu apercevoir qu’il faisait seulement 1 dégrée dans la tente. Le mercure a chuté sous les zéros cette nuit car tout était gelé dehors ce matin. La bonne nouvelle c’est que le ciel est bleu clair et qu’il n’y a toujours pas de nuages.

Au menu aujourd’hui, un onze kilomètres qui allait nous amener à traverser un col de 4650m avant de redescendre un peu plus bas que la veille pour camper. En fait, cette randonnée est relativement simple. Tous les jours (pendant dix jours) nous monterons jusqu’au sommet d’une passe (col) entre 4700m et 5000m avant de redescendre de l’autre côté pour dormir à une altitude allant de 4000m à 4300m. Tout ça, en contournant une série de hautes montagnes au centre (la cordillère Huayhuash).

Il faut se mettre hors du chemin pour laisser passer le troupeau de lamas qui amène les bagages de l’expédition australienne.
Passe numéro deux : on prends une petite pause avant de redescendre, le temps de prendre un peu de nourriture.
Pas pire « spot » pour dîner!

Nous avons fait la journée de marche avec Gabriel qui avait décidé d’entreprendre ce trek seul. Compte tenu que nous sommes en fin de saison, il n’y avait très peu de gens sur le trek : que nous, Gabriel, quatre tchèque peu sympathiques et le groupe de femmes australiennes…

Ce soir, le campement est aux abords d’un superbe lac devant pleins de montagnes enneigé. Pas trop pire comme endroit pour faire de la lecture en après midi ou se faire à souper.

En arrivant au campement, nous avons fait la rencontre de Papi et Cotton. Deux chiens du dernier campement (que nous avons décidé de baptiser, tant qu’à passer une partie de la journée avec eux!) qui ont fait la route après nous pour passer du temps supplémentaire en notre compagnie. Papi, le plus beau de deux, à dormi avec nous l’après-midi avant de nous quitter en soirée. Cotton, quant à lui, est, heureusement pour nous, rester en arrière. Disons qu’il était plein de cottons de poils et ne sentait pas très bon…

Papi

22 septembre

Selon les plans, aujourd’hui devait être la plus longue journée de marche, soit plus d’une quinzaine de kilomètres.

Ce matin, nous sommes partis du campement sous les nuages. Nous avions peut-être finalement écoulé notre période de quatre jour de beau temps… Un des guide local d’un des groupes organisés nous a cependant dit qu’il devait y avoir un autre six jours de beau temps. Bon, il n’y a pas d’Internet sur le circuit et je sais pas où notre Colette Provencher péruvienne a pris ses prévisions mais s’il connaît ça, on va y aller avec son optimisme.

Au petit pas, nous sommes partis pendant huit kilomètres monter jusqu’à la passe de Siula à 4835m. Sur le circuit, celle-ci est reconnue comme une des plus belles. Cinq heures et demi de notre depart nous sommes arrivés au sommet à bout de souffle et fatigué. Ce fut une des montées les plus difficiles que nous avons jamais fait… Heureusement que les vues en valaient le coup!

On a pris le lunch à l’abri sous une grosse roche car le vent était frais. En plus, nous étions accompagnés d’un chien! (à gauche) Habituellement, elle suivait le groupe d’israéliens que nous venions tout juste de rencontrer plus tôt aujourd’hui, mais il semblerait qu’elle avait décider de prendre une pause plus longue que le groupe. De toute façon, avec son pas de course, elle allait les rattraper rapidement en après-midi (même si elle n’utilisait que 3 de ses pattes, la 4e étant blessée.)

Bien que la vue était superbe pour dîner et relaxer un peu, nous n’avions que la moitié du chemin de fait. Il fallait sur les huit kilomètres restant redescendre tous les mètres montés pour arriver à notre campement.

Après beaucoup d’efforts et de douleurs musculaires, nous avons finalement atteint le sommet de la passe… Quel bonheur!

Après huit heures et demi de marche, nous sommes arrivés au campement en fin de journée complètement brûlés. Nous avons monté les tentes, relaxer un peu, fait à souper et rentrer pour dormir à 19:30.

Nous avons appris en soirée que tout le groupe des femmes australiennes avaient dû être évacuées avant la fin de la journée. Nous avons également perdu un groupe de tchèque…mais ils étaient bêtes alors ce n’était pas une grosse perte.

23 septembre

Ce matin nous nous sommes réveillés bien au chaud et au sec, principalement dû au fait que Gabriel avait planté deux couteaux en forme de croix dans le sol près de sa tente… Selon notre ami colombien, il s’agit d’une technique (quasi-infaillible) pour éviter la pluie… La version colombienne du chaplet sur la corde à linge! Comme ça a fonctionné, nous allons définitivement le refaire ce soir.

Aujourd’hui nous avions un peu plus de 12 km à faire avec une passe à 4800m d’altitude. La journée s’annonçait un peu moins difficile que la veille. En plus, nous avions une motivation supplémentaire… Le plus tôt nous arrivions au campement, le plus tôt nous allions pouvoir aller dans les bains thermaux. Eh oui! Des « spa » en plein milieu d’une randonnée. Quelle idée de génie!

Au sommet de la passe. La journée a été plus nuageuse, mais heureusement pour nous, nous n’avons pas eu de pluie pendant notre randonnée.

Au campement, il y avait trois bains: un très chaud, un chaud et une bassines pour se laver. L’eau chaude faisait tellement du bien pour les muscles et pour le moral. Nous avons passé tout l’après-midi à patauger et à relaxer. Il y avait même un petit magasin où il était possible de prendre de la bière et de la liqueur.

La bassine en arrière était comme un géant bain communautaire. Il y avait un homme qui se lavait les cheveux, un qui se lavait les pieds et le corps alors que l’autre se rasait directement dans l’eau. Ouash! Inutile de vous dire que l’eau était grise… comme un bac à vaisselle après une grosse soirée!

24 septembre

Ce matin, nous avons quitté les bains thermaux de Viconga pour nous rendre au campement Elefante.
À notre réveil il pleuvait alors nous avons opté d’attendre un peu avant de partir. Le plan était de partir vers 10h (l’heure où habituellement les nuages se dissipent) jusqu’au moment où un homme local est venu nous avertir de partir immédiatement au risque de se retrouver sous la pluie de l’après-midi.

Nous avons donc rapidement ramassé nos choses et entamé la route. Après avoir demandé des directions à un autre homme local pour le bon chemin, nous avons choisi d’ignorer ses conseils et de faire à notre tête. (Le chemin qu’il nous donnait semblait nous faire retourner sur nos pas et n’était pas dans la direction que nous souhaitions aller.) Trente minutes plus tard, Geneviève et moi étions en train de sacrer à monter à flanc de montagne dans de l’herbe et de la mousse détrempée car nous étions hors du sentier. Leçon de cette histoire, écoutez les locaux!

Finalement après une heure et demie à marcher dans la pluie et la neige, nous avons eu une percée de soleil et un dégagement des nuages. Nous avons tranquillement atteint le col en plein soleil a plus de 5000m avec une vue magnifique des montagnes.

Geneviève qui n’apprécie pas mes poses à 5060m

Quelques photos, un peu de chocolat et nous étions prêts à redescendre vers notre campement avant que les nuages nous ré-envahissent.

Nous sommes arrivés au campement au milieu de l’après midi complémentent seuls. Sur les trois groupes qui avaient débutés le trek en même temps que nous, deux avaient abandonnés et un nous avait devancé. Bref, nous étions complètement seuls dans le sud de la cordillère.

À peine une heure après que nos tentes fut montées, il s’est mis à pleuvoir abondamment. Encore une fois les locaux avaient eu raison et si nous étions partis plus tard comme prévu, nous aurions été pris sous la pluie.

Encabanés dans nos tentes, nous avons passé l’après-midi à lire (vivement nos liseuses!) et dormir en attendant que la pluie passe. Finalement, il a plu toute la nuit sans répit au point où tout le terrain autour de la tente était saturé d’eau. Heureusement, la tente à fait son travail et nous sommes restés bien au sec toute la nuit.

25 septembre

Après une nuit pluvieuse, nous nous sommes réveillés avec de la neige sur le sol, dans les montagnes et de la glace sur la tente. Nous devions monter le col San Antonio mais il avait tellement de nuages que nous avons décidé de poursuivre la route la ville de Huallapa. C’est bien dommage puisqu’il s’agit apparemment d’un magnifique point de vue sur la cordillère.

Bien que c’était juste de la descente (1000m de dénivelé), nous avions quand même 15km à franchir avant d’arriver à cette ville pour nous réapprovisionner en nourriture pour les trois-quatre derniers jours du trek.

Tout au long de la journée nous avons couru contre les nuages et la menace de la pluie. Alors que nous marchions, nous nous disions à quel point il serait bien agréable de prendre un bon repas chaud au restaurant de la ville et de prendre les prévisions météorologiques pour les journées à venir (peut-être y aurait-il un accès internet au restaurant…). Possiblement dû à l’altitude, le fait de voir des vaches et des moutons nous faisait rêver de manger un bon repas de viande une fois rendu à Huallapa.

Geneviève qui a secouru un bébé mouton qui s’était égaré du troupeau. Il criait à la recherche de sa mère (qui était probablement dans la vallée précédente où nous avions vu un couple de locaux avec un gros troupeau de moutons). Il a suivi Geneviève comme un chien de poche jusqu’à ce qu’elle retrouve sa mère. 🙂 Il semblait si bien et calme dans ses bras (seul moment où il n’hurlait pas!) Une chance qu’il a retrouvé sa mère puisque sinon Geneviève l’aurait probablement adopté!
Définitivement, ce fût une journée haute en émotions pour Geneviève qui, après avoir vécu un « high » avec le mouton, est tombée la main sur un cactus en voulant s’asseoir pour dîner… Les trois longues épines étaient entrées bien profondément dans sa main!

Vers 16h, nous sommes arrivés à la limite de la ville pour constater à quel point cette ville n’était en fait qu’un village. (Même le mot village semble un peu fort pour cette communauté de 800 âmes…) Non seulement qu’il n’y avait pas de restaurants, il n’y avait pas de réception téléphonique et encore moins d’Internet. Le seul moyen de communication est UN seul téléphone publique qui fonctionne avec des cartes d’appel. Dire que nous nous imaginions passer l’après-midi dans un café internet… Notre bulle a dégonflé assez rapidement! En croissant une dame locale, nous avons appris que si nous voulions avoir un repas chaud, il fallait demander à un villageois de nous en cuisiner un. La dame s’est offerte de nous recevoir chez elle et de nous faire à manger. Initialement elle nous à offert une omelette mais nous voulions vraiment de la viande. Compte tenu qu’elle n’avait pu de viande chez elle et voulant nous satisfaire, elle est partie dans son village à la recherche de la viande. Je ne sais pas où elle est allée mais elle est revenue toute souriante trente minutes plus tard avec un petit sac de plastique de « viande ».

Le campement pour la nuit se trouvait sur le terrain de soccer de l’école local. Le seul hic était que le stade était barré à clé et que la SEULE personne de tout le village qui avait cette clé était un homme qui travaillait dans son champ loin du village. Bien évidemment, en attendant cet homme, la pluie est arrivée et nous avons dû attendre une heure et demie sous le petit portique du stade. Tous les villageois revenaient des champs avec leurs animaux et passaient devant nous nous disant que l’homme à la clé arriverait bientôt. Aucun doute que tout le village savait qu’il y avait trois touristes qui attendaient sous la pluie cet homme qui n’est finalement jamais venu.

Bref, la situation se résume un peu à ceci. Épuisés de notre journée, nous étions les trois entassés sous un petit toit pendant plus d’une heure à voir défiler le bétail et les villageois en attendant l’homme à LA clé pendant qu’une dame du village courait dans la ville à la recherche de la viande pour nous faire à souper parce qu’il n’y a pas de restaurant. Nous étions bien loin de l’après-midi au « Starbucks » que nous nous étions imaginés.

Finalement, après une heure et demie, nous étions tannés d’attendre alors la dame qui nous faisait à souper nous a dit qu’elle avait un « hotel » avec quatre lits pour nous héberger. Nous avons sauter sur l’occasion d’avoir un toit et un lit chaud et sec. Je ne sais pas si l’homme a clé à finalement passé mais nous n’étions plu là pour l’attendre.

La dame nous a finalement servi un copieux repas de soupe aux patates, de viande, de riz, de frites et d’oignons frits que nous avons engloutis chez elle.

Après avoir parlé avec la dame et son mari toute la soirée, nous avons appris que la météo allait se dégrader avec les jours à venir que les plus belles parties du trek étaient derrière nous. Sans vues à venir et avec de la pluie à l’horizon, nous avons pris la décision de sortir de la cordillère. Initialement nous avions qu’une plage de quatre jours de beau temps et en bout de ligne nous en avions eu six. Il était temps d’apprécier la chance que nous avions eu en fin de saison de randonnée.

Alors que la décision de quitter était prise, la seule question demeurait, comment sortir d’ici?

26 septembre

Après avoir discuté avec la dame la veille, nous avons appris que nous devions prendre trois transports pour un total de 15 heures de déplacement pour retourner à Huaraz.

Debout à 1:45 du matin, nous avons fait nos sacs pour prendre un camion (le seul du village) et faire deux heures de route en pleine nuit dans les montagnes pour arriver à un autre village pour ne pas manquer le seul autobus à 5:00 du matin. (Nous avons été retardés un peu parce qu’à notre arrivée au camion, le conducteur était entrain de changer un pneu parce qu’il avait fait une crevaison… Génial, ça commençait bien notre périple!)

Une fois le tout réparé, nous avons fait la route sinueuse à flanc de montagne jusqu’à Cajatambo.
Nous sommes arrivés à 4:45, juste à temps pour prendre l’autobus de 5:00am (le seul de la journée) vers Lima. Juste avant midi, nous avons été débarqués en plein milieu de nul part où une dame nous a rapidement mis sur un autre autobus en direction de Huaraz (où nous avons encore une fois été retardés à cause d’une crevaison! Définitivement, les routes de montagnes sont dures sur les pneus.).

Après plus de 15 heures d’autobus et de transfer, nous sommes finalement arrivés à Huaraz sales, fatigués et affamés. Nous sommes retournés à nos hôtels respectifs pour prendre une douche bien méritée avant de se rejoindre pour souper en ville à la Crêperie Patrick, un délicieux restaurant italien (et terminer la soirée avec une délicieuse fondue au chocolat).

Malgré toutes nos péripéties et les caprices de dame nature, nous avons adoré nous randonnée de 8 jours dans la cordillère et les paysages étaient à couper le souffle. Bien que nous n’avons pu finir les trois dernières journées, nous avons été très chanceux avec la météo si tard dans la saison!

14 Replies to “Huayhuash | Pourquoi se laver?”

  1. Quelle chance d’avoir eu six belles journées de trek :)) la cordillère est définitivement l’endroit parfait pour des photos à couper le souffle !! Profitez-bien de votre temps en famille dans les prochains jours xxxx gros bizous

    1. Geneviève dit :

      Vraiment, nous avons été super chanceux! Les paysages à couper le souffle étaient relaxants malgré l’effort nécessaire pour s’y rendre… ? On donnera des nouvelles de nos aventures en famille bientôt! On a pris une petite pause écriture… À bientôt mon amie ?

  2. Je viens de passer un temps extraordinaire à lire votre blogue et admirer vos magnifiques photos! Quelles vues! Quelle aventure! (Maudit cactus…c’t’idée de pousser là où tu voulais t’asseoir! J’ai personnellement trouvé que le chien Papi ressemblait un peu à notre beau Charlot…Ça doit être pour ça que tu l’as préféré!
    Au plaisir de vous voir bientôt….prenez ça mollo!

    1. Nous avons bien failli ne pas avoir de photos… Alexandre avait oublié la carte mémoire à Huaraz! Par chance, Garbiel en avait une d’extra avec lui. Fiou! 🙂 Personnellement, je trouve que le chien ressemble plus à Victor qu’à Charlot… C’est sûrement pour ÇA que je l’ai préféré 😉 Ne craint, ça fait plusieurs jours qu’on se reposent à Huaraz en préparation de votre arrivée. Nous serons pleinement reposés et pleins d’énergie pour notre segment de voyage avec vous. À très bientôt!

  3. Salut, à ton retour Geneviève tu vas être prête à te trouver une terre agricole et partir ton élevage de mouton?PS: merci pour ta carte postale. Grand-maman a aussi reçu la sienne et l’a montrée à grand-papa qui semblait très content!

    1. Yé! Je suis contente que vous les ayez reçues. ? Je crois qu’il sera difficile de me trouver une terre agricole près de Montréal, MAIS j’ai bien l’intention de m’acheter quelques poules et de me faire un jardin l’été! ? Les moutons ce sera pour ma retraite! ?

  4. Super beaux paysages, super belles photos!!!? Toutefois, avec toute la misère que vous avez eu?, je préfère passer?…j’espère que vous nous « maganerez » pas trop lorsque qu’on va vous rejoindre….??

    1. Merci, et comme d’habitude, les photos ne rendent pas totalement à quel point les paysages étaient grandioses! Ne t’inquiète pas, nous n’avons pas tant de journées de randonnées de planifiées ensemble… Mais si j’étais toi, j’amènerai quand même quelques barres de chocolat. C’est toujours bon pour le moral! À bientôt ?

  5. Marie et Robert dit :

    Vos photos sont superbes et il est très agréable de lire la description de votre voyage. Tant d’aventures!

    1. Merci à vous deux! Peut-être que ça vous donnera des idées pour vos prochains voyages. ?

  6. J’aime tellement lire vos aventures, vous n’avez pas idée !!!!! ? De mon côté, lundi, j’ai fait mon circuit urbain alors qu’il faisait près de 40 degrés avec le facteur humidex. ☀️
    Oh que j’en ai arraché!!!! ?J’espère que vous allez prendre soin de vos « vieux » parents dans les prochaines semaines! J’ai déjà hâte de lire toutes vos péripéties!!! ???

    1. Merci beaucoup! Continue ton entraînement et tu pourras te joindre à nos lors de nos prochaines randonnées! ? Ne t’en fais pas pour nos parents, nous sommes de « gentils organisateurs », dans tous les sens du terme! Peut-être feront-ils une collaboration spéciale sur le blogue avec leurs commentaires sur le voyage… À suivre! ??

  7. Stef and Jess dit :

    Well at least you had the six great days like you mentioned. The mountains look amazing and I’m glad to hear that the baby sheep was returned to it’s mother! Gen, it looks like you are/were crying in the last picture. Hopefully waiting for « the key » didn’t bring tears to your eyes. Sending our love!

    1. Great hike overall! Really glad we finally chose to head out there. I think Geneviève was just yawning before the photo hence the wet eyes. At that point, we were all laughing at how wrong we were with our expectations of the town/village.

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