Jour 24 : Plongée en apnée dans Silfra (Parc national de Þingvellir – Lac Þingvallavatn)

Aujourd’hui, nous sommes allés faire de la plongée en apnée! Oui oui, en Islande! Plus précisément, nous sommes allés plonger dans la faille-tectonique qui sépare l’Amérique et l’Europe. Nous avions été visiter cet endroit plus tôt dans notre voyage, mais nous n’avions pas réussi à nous y baigner. Semblerait-il que c’est parmi le Top 10 des endroits où il y a la plus belle plongée en eau douce. Quand même! On ne fait pas les choses à moitié!

Nous avons donc décidé de prendre un tour avec Artic Adventures (http://www.adventures.is/Iceland/Snorkeling/IntotheBlue/). Nous avons vraiment adoré notre aventure! C’était vraiment spécial de faire de la plongée en apnée dans un pays nordique… Surtout que ce matin, vu la pluie et la température pas très chaude, j’avais envie de tout annuler!

Voici ce qu’il y a de spécial avec Silfra (l’endroit où nous sommes allés) :

  • La température de l’eau tourne autour de 2 à 4 degrés Celsius tout au long de l’année.
  • L’eau est à cette température, puisqu’elle provient d’un glacier. Ce glacier est situé à 50km de l’endroit où nous avons plongé. 
  • L’eau est ultra-claire (offrant une visibilité de 100-150 mètres) puisqu’elle voyage les 50km sous la terre, parmi des champs de lave. Elle est donc très filtrée lorsqu’elle arrive dans la craque-tectonique. (Nous pouvions même en boire pendant qu’on faisait de la plongée!) 
  • La différence avec les plongée en apnée habituelles, c’est qu’il n’y a pas (ou très peu de poissons). Il faut donc oublier les magnifiques poissons colorés que nous avons eu la chance de voir en Australie! En fait, j’ai seulement vu un petit poisson brun… dont la taille ne dépassait pas 10cm! Pour les lecteurs/pêcheurs de ce blog, le lac dans lequel se déverse l’eau glacial contient davantage de poissons : des truites brunes, des « Arctic charr » et des « three-spine stickleback ». (Désolée, mise à part pour la truite brune, je préfère ne pas me lancer dans la traduction de noms de poissons!)

Donc dès notre arrivée, on nous a donné une combinaison « Teddy Bear », qui consiste d’un gros sac de couchage avec des bras et des jambes à mettre en dessous de notre DrySuit. Avec l’eau à 2 degrés, c’est nécessaire de porter ça pour nous garder bien au chaud. Ensuite, nous avons enfilé la combinaison imperméable par dessus. Puis, avant de pouvoir entrer dans l’eau, il fallait qu’on « sortent l’air de la combinaison » en ouvrant le sceau d’étanchéité de notre cou et en nos mettant en petite boule. (Si ce n’est pas clair, je vous montrerai la technique à mon retour au Canada!). Et, en nous relevant, nous avions l’air d’être emballés sous vide! Ce n’était pas le grand confort, mais comme c’était pour nous garder au chaud et au sec, nous avons toléré! D’ailleurs, l’instructrice nous a expliqué que pour garder son étanchéité, il faut que la combinaison nous serre le cou comme si quelqu’un était en train de nous étrangler (un peu)…

Aussi, elle nous a bien expliqué la règle d’Or des DrySuits : Il ne faut pas faire pipi dedans! Puisque si on fait pipi, on reste enfermé avec… Ils le disent parce que c’est déjà arrivé! Hihihi. 

Une fois tout habillés, on nous a remis des palmes, notre masque/tuba, des gants et une cagoule (tous deux faits en matériel de WetSuit – donc l’eau entrait dedans et se réchaufait par la suite avec notre chaleur corporelle!). Disons que c’était un peu frisquet à l’entrée dans l’eau!

En tout, nous sommes restés un peu moins d’une heure dans l’eau. Ça a passé tellement vite! Puis, une fois sortis de l’eau (avant de retourner nos combinaisons), nous sommes allés sur des rochers afin de sauter dans l’eau! C’était super! L’instructrice nous a dit que les locaux enlèvent habituellement leurs gants et leur cagoule pour sauter, mais que si on voulait, il était possible de le faire « Tourist Style » en gardant tout notre équipement… Devinez qui a tout de suite enlevé sa cagoule et ses gants!? Alexandre! D’après Alexandre, une fois sauté dans l’eau, les tympans lui gelés et rapetissés causant une bonne douleur à ses oreilles… BRAVO!

Un peu sombre (vu la magnifique température de l’Islande) mais il s’agit de ma première impression à l’entrée dans l’eau… Tout va bien, ma combinaison semble bien étanche!

Le fond de l’eau était rempli de roches et d’algues vertes… On aurait dit qu’elles étaient phosphorescentes!

Alexandre qui explore les fonds marins!

Ma tentative de prendre une photo sous l’eau (comme celle d’Alexandre)… Pas évident de plonger sous l’eau avec cette grosse combinaison!

Et voilà! J’ai atteint le maximum de profondeur…

Ensuite, sur notre route de retour vers Reykjavik, nous avons aperçu de magnifiques chevaux sur le bord du chemin. En fait, comme nous étions en campagne, il y avait plein de chevaux, mais nous avons décidé de nous arrêter pour photographier ceux-là!

Une petite mise en pli avant de prendre LA photo… Vous savez, avec tout ce vent nordique, pas évident d’avoir la crinière bien placée! 🙂 Hihi…
Et voilà! Les cheveux parfaitement placés dans le vent!
Une petite récompense pour sa collaboration : une poignée de gazon provenant de l’autre côté de la clôture… Tout le monde sait que le gazon a meilleur goût chez le voisin!
Comme c’est serviable un ami aux grandes dents quand ça nous pique dans le bas du dos et qu’on a pas de mains et/ou de bras assez flexibles pour nous gratter soi-même

Puis, nous sommes finalement revenus à Reykjavik pour une dernière soirée! Ensuite, direction Keflavik… Nous irons donc passer notre dernière jounrée en Islande à nous prélasser dans le Blue Lagoon! 🙂

Plus précisément, ce soir nous dormons à Grindavík, la ville la plus proche du Blue Lagoon (en plus d’être située à seulement 20 minutes de l’aéroport)… Eh oui… Ça commence à sentir la fin! 🙁

Oh qu’on va s’ennuyer de ces panneaux de noms de rue imprononçables…