New Delhi | Un bref arrêt dans la capitale indienne

Encore une fois, nous sommes arrivés tard en soirée dans cette ville… Ça semble être un thème récurrent de nos articles, mais je dirais plutôt que ce sont les retards des trains qui font en sorte que nos arrivées de fin de soirée se transforment en arrivées nocturnes! Et avec plus de deux heures de retard, le train Agra-New Delhi n’a pas fait exception!

Épuisés de notre « excursion » à Agra, nous avons profité de New Delhi pour nous reposer et pour nous préparer pour notre voyage au Vietnam qui arrive à très grands pas! 🙂 Nous n’avons malheureusement pas visité toutes les attractions touristiques qu’il était possible de visiter à New Delhi comme : les marchés de Old Delhi, le temple du Lotus ou encore la résidence présidentielle Rashtrapati Bhavan (qui serait parmi les plus, sinon la plus, grandes résidences officielles au monde… de ce qu’on nous a dit!) et ses jardins. Ce sera pour notre prochaine visite en Inde!

Lundi, le 6 février, nous nous sommes tout de même joints à un tour de ville. En fait, lors de la réservation, nous étions sous l’impression qu’il s’agissait d’un tour des principales attractions de la ville fait par des enfants de la rue qui ont réussis à s’en sortir. Finalement, il s’agissait plutôt d’un tour de ville axé sur le fléau des enfants qui vivent dans la rue à New Delhi. Ce n’est pas du tout ce à quoi on s’attendait, mais la visite s’est avérée très intéressante!

Le tour était organisé par l’organisme non-gouvernemental et sans but lucratif Salaam Balaak Trust, une fondation de plus en plus connue à travers le monde qui oeuvre auprès des enfants qui ont quitté leur famille afin d’habiter dans la rue. (L’endroit est si connu que le prince William et la princesse Kate sont venus y faire leur tour lors de leur passage en Inde en avril 2016! Dire qu’on peut faire les mêmes activités qu’eux avec notre budget de backpackers! 😛 Hihi…) L’idée était de nous montrer la façon dont procède l’organisme pour aider les enfants de leur premier point de contact avec eux jusqu’à leurs centres d’hébergement qui accueillent les enfants jusqu’à leur majorité.

En fait, depuis 1988, Salaam Baalak Trust a pour mission de donner des soins, de la protection et du support aux enfants qui vivent et travaillent dans la rue par l’entremise d’une cinquantaine de travailleurs sociaux, des médecins, des infirmières et des professeurs. L’objectif principal est de leur fournir les notions des base en santé, nutrition, éducation et l’amour nécessaire pour leur permettre de réaliser leurs rêves. Par exemple, le guide que nous avons eu pour la visite, qui était âgé d’à peine 16 ans, a pour objectif de travailler dans l’industrie du tourisme. L’organisme lui a donc payé des leçons d’anglais et sa participation aux tours comme celui que nous avons fait lui permet de gagner en confiance auprès des touristes. Dès qu’il terminera ses études secondaires, il ira à l’université (ou le collège ici) en tourisme. Une très belle rencontre pour nous!

Oupps… Je réalise que nous n’avons pas vraiment pris de photos de New Delhi (mis à part celle ci-dessous). Promis, on se reprendra pour le prochain article!

Intéressant… Il s’agit d’une ruelle que nous avons visité lors de notre tour de ville. Ici, les gens du quartier ont parsemés les murs de la ruelle de photos de dieux (hindous et d’autres religions) pour dissuader les gens d’y faire pipi! Bonne nouvelle, ça a fonctionné. Il est donc maintenant possible d’y circuler en prenant de grandes respirations. Brillant! 

Nous n’avions qu’une journée et demi à New Delhi, suite à ce tour, nous avons donc pris un UBER en direction de l’aéroport afin de nous rendre dans la dernière ville que nous visiterons en Inde : Varanasi. J’ai bien hâte de vous donner nos impressions sur cette ville sacrée de l’Inde, située aux abords du Gange, où les gens viennent de partout au pays pour incinérer leurs morts « à ciel ouvert ». Je doute que cet endroit nous laisse indifférents! À suivre…


Comme nous n’avons pas fait des tonnes de choses à New Delhi, j’ai décidé de prendre quelques lignes pour vous parler d’un livre que j’ai lu pendant notre périple en Inde. Bien que je ne suis habituellement pas une grande fan de lecture, le fait d’être en « vacances prolongées » me donne le luxe du temps pour découvrir les joies de lire. Je pense que je commence à y prendre goût! 🙂

Vous en avez peut-être déjà entendu parler de ce livre, puisqu’il s’agit d’un Best Seller. Le titre : The White Tiger (ou Le tigre blanc, en français) par Aravind Adiga. Bonne nouvelle, comme il s’agit d’un livre publié en 2008, il n’est vraiment pas cher! Mais continuez de lire, j’ai encore mieux pour vous… une façon de vous procurer le livre gratuitement!

Résumé du livre

Ce premier roman de fiction de Aravind Adiga raconte l’histoire de la vie de Balram Halwai un homme intelligent issu d’une caste misérable qui a tenté par tous les moyens de se sortir de sa situation afin de devenir un entrepreneur.

Le livre est écrit sous forme de lettres. Après avoir entendu à la radio que le premier ministre chinois se rendrait bientôt dans sa ville afin d’en savoir plus sur les entrepreneurs de sa région, Balram décide de lui écrire pour lui donner sa propre version des faits. C’est au travers 8 lettres adressées au premier ministre que Balram nous révèle les dessous de la vie indienne pour la majorité pauvre du pays (milieu duquel il provient). Il y raconte, entre autres, son enfance dans un village contrôlé par de grands propriétaires, son arrivée en ville où il finit par travailler comme chauffeur pour le fils de l’un de ces riches bourgeois et son ascension dans la Silicone Valley de l’Inde.

Ma critique personnelle du livre

Ce livre dresse un portrait intéressant de l’Inde « vu de l’intérieur ». Il touche à plusieurs aspects de la société indienne allant des castes au gouvernement corrompu en passant par l’intense pauvreté de certaines régions du pays, l’importance de la religion et de la famille pour les indiens.

J’ai personnellement beaucoup aimé ce roman que j’ai dévoré en quelques jours seulement (Il contient 300 quelques pages). J’ai été choquée par le contraste entre la misère humaine la plus extrême et l’odieuse bourgeoisie si bien expliqué dans le livre. Bien qu’après avoir terminé ma lecture, j’ai pu observer avec un œil différent certains comportements qui avaient été décrits dans le livre. Au final, le livre se veut une intéressante critique de l’inégale société indienne qui change notre regard sur cette intéressante culture.

Le méconnu service d’emprunt de livres électroniques à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BANQ)

Tant qu’à être dans les suggestions de lecture, voici un petit conseil qui vous permettra de lire ce petit bijou de livre absolument GRATUITEMENT (à condition que vous possédez déjà une liseuse ou une tablette). Eh oui! Il y a encore des choses dans ce monde qui sont gratuites! Voici comment faire :

  1. Prenez quelques minutes pour vous abonner aux services à distance de la BANQ (L’abonnement est gratuit pour tous les résidents du Québec). Vous n’avez qu’à compléter le formulaire d’inscription en fournissant une adresse valide au Québec pour obtenir un numéro de client et votre mot de passe.
  2. Vous recevrez d’abord une confirmation d’abonnement par courriel puis par la poste dans les jours suivants. (Il n’est pas nécessaire d’avoir reçu la confirmation postale pour commencer à profiter de votre abonnement!)
  3. Tadam! Non seulement aurez vous accès à la version numérique de ce livre, vous aurez aussi accès à des milliers d’autres livres gratuitement.
  4. Il vous suffit d’aller dans la section Livres numériques de la BANQ pour explorer tous les livres qui sont disponibles.
  5. Pour être en mesure de lire les documents empruntés (sur votre tablette ou votre liseuse), il vous faudra télécharger Adobe Digital Editions et vous créer un compte Adobe. Les étapes à suivre diffèrent légèrement selon la marque de votre appareil. Pour toutes les instructions détaillées, vous n’avez qu’à cliquer ici.

Personnellement, je suis vraiment tombé amoureuse de ce service qui me permet d’emprunter des romans, mais aussi tous les Lonely Planet. Ce qui est vraiment génial vu la quantité d’endroits que nous prévoyons visiter au cours des prochains mois! D’ailleurs, lorsqu’un livre n’est pas disponible, vous pouvez vous inscrire sur une liste d’attente. Vous serez donc avisé lorsqu’il sera à nouveau disponible! Le processus de transfert des livres sur votre tablette est un peu complexe au début, mais ça vaut définitivement la peine de tenir le coup. Pensez à tous ces livres que vous pourrez lire gratuitement!

Bonne lecture et à bientôt.

P.S.: Si vous lisez le livre The White Tiger, n’hésitez pas à nous faire part de vos impressions dans les commentaires ci-dessous… Je suis curieuse de voir si vous aimerez ce livre autant que moi, même à l’extérieur de l’Inde. Peut-être qu’il vous donnera envie de venir visiter cet incroyable pays!?

6 Replies to “New Delhi | Un bref arrêt dans la capitale indienne”

  1. Je suis abonnée à la bibliothèque depuis plus de 6 mois, c’est fantastique!
    Bonne route et soyez heureux comme nous tous.
    Je pense à vous souvent.

    1. Geneviève dit :

      Merci Janine! C’est vrai que c’est pas mal fantastique 🙂

  2. Au moment où je vous écris ces lignes, votre visite canadienne vient de quitter, il y a environ 4 heures, pour aller vous rejoindre. On pensera beaucoup à vous quatre; on aurait tellement aimé être à vos côtés! Si le cœur vous en dit, continuez à nous donner des nouvelles durant leur visite: cela nous fera plaisir de vous jaser à tous les quatre! ……et prenez un bon verre à notre santé!

    1. Geneviève dit :

      C’est bien gentil. C’est certain que nous penserons aussi beaucoup à vous! Nous avons déjà trouvé une carte SIM. Nous serons très certainement en mesure de vous appeler au cours des prochains jours. 🙂 On pourra se faire un « chin-chin » à distance! 😉

  3. Merci pour l’info sur BANQ!

    1. Geneviève dit :

      Tu verras, c’est compliqué de s’inscrire, mais une fois que c’est fait, c’est vraiment pratique! Au pire, tu pourras demander de l’aide à ta sœur. Elle connait bien le système d’emprunt de livres numérique auprès de la BANQ. 🙂

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