1er mars 2017
Après 13h de train et notre première nuit officielle dans le train, nous sommes arrivés en milieu d’après-midi à Jaipur. La nuit s’est super bien passé! (Une fois nos bagages bien attachés sous notre banc pour éviter le vol, nous avons pu très bien dormir sur nos deux oreilles.)
En arrivant dans notre chambre d’auberge, nous avons constaté que la chambre avait une légère odeur de cigarette… Normal, compte tenu que c’était une chambre fumeur… Impossible de changer de chambre alors nous avons fait avec. Afin d’aérer la chambre, Geneviève a eu la brillante idée d’ouvrir la fenêtre. Je ne sais pas ce qui était le plus nauséabonde, l’odeur d’urine provenant du mur où les hommes urinaient à tour de bras directement dans la rue ou l’odeur mélangé de poubelles et diarrhée provenant des vaches qui mangeaient les poubelles directement sous notre fenêtre. Finalement, l’odeur de cigarette n’était pas si pire que ça…
Question de vivre une expérience typiquement locale, nous avons opté pour aller voir LE film Bollywood du moment au plus gros cinéma de Jaipur; le Raj Mandir. En arrivant au cinéma, l’endroit était rempli de groupes de touristes qui avaient eu la même idée que nous. Il y avait même un groupe de Vacances à Rabais directement de la belle province. J’aimerais remercier Wikipedia qui nous a grandement aidé à comprendre ce film en hindi d’une durée de 3 heures. Il s’agissait d’un film de guerre se déroulant dans les années 40 pendant le conflit d’indépendance de l’Inde à la Grande Bretagne. Le moment le plus malaisant fut sans doute lorsque le commandant britannique a ordonné à un indien de faire quelque chose et, lorsque l’indien a refusé, il lui a répondu : « Je suis blanc, j’ai toujours raison… ». Bon, pas difficile de comprendre pourquoi il est impossible d’avoir des prix et un service décent en Inde.
Le film joue dans certain cinémas au Canada, principalement où se trouvent les plus grandes communautés indiennes. Ne retenez pas votre souffle à Warwick, ça risque de ne pas se rendre… Voici la bande annonce du film :
et la chanson préférée de Geneviève (qui compétitionne avec « Let it go » de Frozen en terme de ver d’oreille) :
On est loin, mais vous ne pourrez pas dire qu’on ne pense pas à vous! N’oubliez pas de vous acheter un pop-corn, ou de cacher quelques collations dans votre sac à main, puisqu’on s’approche du Titanic en durée et (presqu’en) terme d’histoire d’amour. Un film à ne pas manquer, surtout si vous n’aviez rien de prévu ce week-end! Bon visionnement.
- Cinéma Cineplex Odéon Forum de Montréal, sur Ste-Catherine
- Cinéma Landmark Kanata
- Cineplex Odeon Eglinton Town Centre Cinemas à Toronto
- Landmark Cinemas 10 à Kingston
Nous n’avons malheureusement pas trouvé de version hindi avec sous-titres français pour ceux qui habitent le Centre-du-Québec ou encore le Saguenay… Il faudra attendre que ça sorte en cassette pour pouvoir apprécier ce chef-d’œuvre du cinéma Bollywoodien! Il faudra se faire une soirée film et bouffe indienne. 🙂
2 mars 2017
Ce matin, nous avons décidé d’aller voir Hawa Mahal (aussi appelé le Palais des Vents). Il s’agit d’un grand palais adjacent au Palais Royal avec une façade rosée où les femmes pouvaient observer les festivals et activités dans la rue en cachette. Au Rajasthan, les femmes devaient respecter le « purdah » ou couverture du visage. Ceci peut être fait par le port d’un léger voile au dessus du visage ou encore en demeurant derrière de grands panneaux de marbre avec des trous qui permettent de voir à l’extérieur sans que les gens puissent voir vers l’intérieur. Généralement, il est possible de retrouver ces façades en grillage au dessus des terrasses dans les palais. De plus, lorsque les femmes royales se déplaçaient dans la ville, elles le faisaient dans des palanquins complètement cachées pour éviter le regard des hommes. Les Maharajas (roi au Rajasathan) avaient généralement plusieurs femmes, donc il était possible d’y retrouver plusieurs femmes (femmes officielles, concubines et amantes) et enfants dans ce type de palais.
En après-midi, nous sommes allés à Jantar Mantar juste à côté. À première vue, on dirait un parc d’art contemporain mais après un peu plus de recherche, il s’agit en fait d’un site UNESCO célèbre pour les instruments astronomiques datant du 17e siècle. L’empereur Mughal de l’époque avait une grande passion pour l’astronomie et avait fait construire une vingtaine de structures qui permettaient de localiser des astres et des constellations, de dire l’heure à 5 minutes, 1 minutes et 20 secondes près ainsi que des instruments pour calculer l’azimut et l’altitude d’astres célestes. De nos jours, ça a l’air bien banal mais la précision et les techniques utilisées il y a presque 400 ans sont assez impressionnantes.
Alors que nous étions en train de dîner, le ciel s’est assombri et d’un coup, il y a eu un déluge qui a amené une dizaines de centimètres de pluie et de la grêle en peu de temps. En pleine saison sèche, ceci n’aurait jamais dû se produire. En fait, jusqu’à ce point dans le voyage nous n’avions pas vu de pluie et de nuages. Bref, qui dit pluie en Inde dit débordement d’égouts. Le sol est tellement sec et les égouts tellement pleins de déchets et de matières humaines, que ça n’a pas pris trente minutes qu’il y avait des rivières dans les rues et au moins quelques pouces d’eau sale. Mettons que nous étions pas loin des inondations du Saguenay ;). Vêtus uniquement de nos gougounes, c’était trop d’émotions pour nous et nous sommes retourner à l’auberge faire une sieste pour donner un repos à nos narines et surtout, laisser le temps à l’eau de s’évaporer/s’en aller ailleurs…
En soirée, Geneviève avait une petite écoeurite des odeurs de la place alors nous sommes allés nous réconforter dans…des gaufres et du chocolat. Miammmmmm!
3 mars 2017
Ce matin, nous sommes partis tôt pour aller au Fort Amber au nord de la ville. Comme les deux villes précédentes au Rajasthan, celle-ci avait également le sien. Très similaire aux autres, il s’agissait d’un autre résidence digne d’un Maharaja.
En soirée, notre train était à 17h alors, nous sommes retournés en ville…au même café de la veille en attendant le train…qui est finalement arrivée 1h15 en retard.
Voilà pour notre aventure à Jaipur. Somme toutes, après avoir visité d’autres villes du Rajastan comme Jodhpur et Jaisalmer, même si Jaipur est la capitale de cette province indienne, nous aurions pu laisser tomber ce dernier arrêt. La ville nous a semblé trop grande et avec beaucoup moins de personnalité que les deux villes précédentes.
À bientôt!
Salut vous deux! Pour ma part, j’aime bien leur architecture! Plus vous avancez dans votre séjour en Inde, plus j’ai le goût d’aller visiter ce pays…..les odeurs en moins bien sûr.
Bien content que tu aies le goût du aller un jour. Mettons qu’au delà des odeurs, c’est un réel exercice de patience parfois. Déjà que les femmes passent loin deuxième, ça peut être assez frustrant parfois.
Pauvre Alexandre, je peux juste imaginer Geneviève te chanter la chanson « gossante » de Bollywood….mes sympathies….?
Bloody Hell! ??? Hihihi…
C’est tellement niaiseux comme chanson et ça pogne dans la tête. C’était quand même pas pire comme film. Au moins c’était un gros film ici. Je n’imagine pas de quoi on l’air les films indépendants ici.
Disons que la vue de votre auberge était très différente de la nôtre ce matin (celle à partir du chalet sur notre beau Lac des Piles bien gelé). ? Quoi que je n’aurais pas détesté voir le petit singe près de votre chambre …. ?Quant à l’odeur si bien décrite… Pouah!!!!! ? Vous êtes vraiment beaux dans ce décor princier! ?Les photos sont magnifiques! Alexandre, j’adore ton foulard!!! Quel look! ? Si tu en trouves un dans les tons de rose, je suis preneuse!? J’ai hâte de lire vos prochaines péripéties!?
On dirait que je remarque moins les odeurs après quelques mois en voyage mais mettons que je m’ennuie de l’hiver et des bonnes odeurs de la nature. Merci pour le foulard, c’est bien pratique pour la poussière, le soleil et et les odeurs. C’est juste plate que Geneviève ne m’avais pas dit qu’il n’était pas mis comme il le faut avant la photo, j’ai l’air d’un rabbin.