20 février 2017
Après avoir pris le train de Goa pendant près de 13 heures, nous sommes finalement arrivés tard en soirée le 19 à la station Chhapathi Siravaji (anciennement Victoria Station) à Mumbai. Cette station fût construite lors du règne britannique en 1878-1888. L’architecture coloniale de la station est absolument magnifique et il s’agit d’un icône de la ville. Cette station, la plus grosse de la ville, est aujourd’hui classée patrimoine mondial par l’UNESCO. En 2008, elle a été un des sites des attentats qui ont fait plus de 130 morts et 700 blessés lorsque dix terroristes pakistanais ont lancé des attaques simultanées sur des sites touristiques à travers la ville (à titre informatif, le Taj Mahal Palace, Oberoi Hotel, Hopital Cama et le Naridan House faisaient partis des autres sites visés par ces attentats). Nous avons pu constater que la sécurité de ses endroits était très renforcée avec des détecteurs de métal à l’entrée et la fouille systématique de tous les sacs à dos.
Le matin du 20 février, nous nous sommes rendus sur la pointe de la péninsule de la ville afin d’aller voir la porte de l’Inde (Gateway of India) et le Taj Mahal Palace. Originalement, Bombay (Bombay est l’autre nom donné à la ville de Mumbai) était constitué de sept îles qui ont été fusionnées artificiellement avec de la roche et de la terre pour en faire une masse de terre complète. Avec cette fusion des îles, une péninsule s’est formée, ce qui prolonge le continent. Au sud de la péninsule, nous y retrouvons la région plus touristique (le quartier de Colaba) et le quartier des affaires (Mumbai est la capitale économique de l’Inde et son importance relative aux autres économies mondiales est coté tout juste sous Londres et New York). Bref, tous les jours près de six millions d’habitants transigent vers cette péninsule qui fait moins de six kilomètres de large. Vous pouvez vous imaginer à quel point les transports en communs sont sollicités et le trafic que cela cause dans les rues de la ville! À l’heure de pointe, faire que trois kilomètres, nous a pris 40 minutes.
La Porte de l’Inde est le monument ci-dessous qui devait être construit pour l’arrivée du roi George V en 1911 lors de sa visite de Bombay. Malheureusement la porte ne fut complétée qu’en 1924. La seule fois que la porte a « servi » pour une cérémonie concernant les Britanniques fût en 1949 lors du départ de ces derniers suite à l’indépendance de l’Inde.
À partir de la Porte de l’Inde, il est possible d’admirer le Taj Mahal Palace, un superbe hôtel sur le bord de la Baie de Mumbai où TOUS LE MONDE, sauf nous (merci Geneviève) a séjourné. Par tout le monde, je veux dire : la Reine Élizabeth II, Barack Obama, William et Kate, Hillary Clinton, etc. L’hôtel 5 étoiles a ouvert ses portes en 1903 et est un symbole de la ville. Vous pouvez imaginer que c’est un hôtel super chic avec une histoire et architecture absolument splendide. Il s’agit d’un hôtel historique dans la région puisqu’il fût le premier hôtel en Inde à avoir employé des femmes et le premier à avoir l’électricité.
En après-midi, nous nous sommes promenés dans les rues du sud de la péninsule où nous avons visité le Musée Chhatrapati Shirivaji. En fait, il s’agit du musée de Bombay où il y avait des expositions sur la ville à travers le temps, des photos de la vie de Gandhi, une magnifique exposition sur la faune de l’Inde, sur l’hindouisme et plusieurs autres sections. C’était un peu un amalgame de musée d’arts, d’histoire, de la nature. Superbe musée qui nous a principalement donné un bon cours d’histoire sur la ville mais aussi sur l’hindouisme et ses Dieux. L’hindouisme est une religion polythéiste avec plus de 330 million de divinités… mais les trois principaux dieux sont Brahma (création), Vishnu (préservation) et Shiva (destruction).
La veille à notre arrivée à Mumbai, Geneviève avait trouvé un tour organisé à pied dans les rues de la ville pour savourer de la nourriture de rue. En soirée, nous avons rejoint notre guide et les autres participants à la gare de train locale. Après avoir pris le train entre quelques stations, nous nous sommes rendus à la plage de Chowpatti où les stands de bouffe de rues envahissent le bord de la plage au coucher du soleil. Notre guide local nous a fait goûter à six plats locaux végétariens allant de petits bols frits avec des pois chiches, des patates et des sauces jusqu’aux pains à tremper dans des purées de lentilles. Nous avons également goutté à de la crème glacée de lait condensé avant de se rendre dans un quartier musulman en autobus de ville pour goûter à des plats non-végétariens. Nous avons eu encore une fois cinq plats allant de rouleaux d’œufs et de viande au « burger » de pain naan et poulet tandoori passant par les BOULES…Tout était vraiment délicieux et nous étions beaucoup trop pleins à la fin du tour. Bien évidemment, après tout cela, il manquait encore le dessert! Après un déplacement à pieds dans les rues bondées de Mumbai (Mohammad Ali Road), nous sommes allés manger de la crème glacée dans une boutique qui en produit depuis quatre générations. Pour compléter le repas qui était déjà très copieux, nous avons savourer quelques pâtisseries qui ressemblaient à des beignes. Superbe soirée! (Vraiment, on recommande ce tour, et cette compagnie à tout ceux qui souhaitent s’imprégner de Mumbai lors de leur visite en Inde.)
(Petite parenthèse)
L’importance d’un système immunitaire à 100%
Lors du voyage en train, j’ai développé une petite grippe bien normale qui a eu comme effet d’affaiblir mon système immunitaire et par conséquent, a rendu ma capacité à traiter sans problème la nourriture locale plus difficilement. Pour la première fois du voyage, je me suis retrouvé avec un léger cas de troubles intestinaux. Je vous raconte ceci car, lors du tour de nourriture local, j’ai eu besoin d’aller à la toilette pour me retrouver devant ceci : un trou turc sans papier ou chaudière pour de l’eau. Tout ce qu’il y avait c’était un petit robinet dans le coin pour « nettoyer » ce qui devait être nettoyé. (En Inde, les gens n’utilisent généralement pas de papier de toilette, ils «lancent» de l’eau avec leur main gauche pour se «nettoyer». Donc, à plusieurs, endroit à défaut d’avoir son propre papier de toilette, il faut faire comme les romains!) Compte tenu de la propreté générale de la toilette publique, j’aurais bien apprécié avoir des gougounes avec une semelle de deux pouces d’épaisseurs…
(Fin de la parenthèse)
L’avantage d’avoir un guide local qui parle bien l’anglais c’est qu’on peut lui poser des questions sur la vie indienne et en avoir une meilleure compréhension. Notre guide s’appelait Raj (bien évidemment!) et avait 27 ans. Au cours de l’une de nos conversations, il nous a indiqué qu’il allait (ou devait?!) se marier l’an prochain. Ici, les nouvelles mariées viennent habiter dans la belle-famille suite au mariage et sont confinées aux tâches ménagères avec la belle-mère. Apparemment, ceci est très souvent sources de conflits entre les deux femmes au point où la rivalité mère-bru fait partie des thèmes récurrents dans les téléromans locaux. Bref, j’ai demandé à Raj si sa blonde s’entendait bien avec sa mère compte tenu qu’elle n’aurait pas le choix d’habiter avec dans un an. C’est alors que nous avons appris que Raj ne connaissait pas encore sa future femme qui devait toujours être choisie par ses parents dans le cadre d’un mariage arrangé. La bonne nouvelle par contre, c’est que les candidates potentielles seront présentées à Raj. Il pourra alors avoir un mot sur le choix de sa future épouse! Petite anecdote : lorsque ses parents lui ont montré une photo d’une femme potentielle, le petit frère de Raj s’est aussitôt mis à rire aux grands éclats en la voyant. Pauvre Raj…il n’avait pas vraiment le choix de refuser. Il nous alors dit qu’il commençait a sentir la pression car selon lui, pour les hommes qui tardent trop (exemple après 30 ans), il ne reste que les femmes bizarres et les pas belles…
La compagnie avec qui nous avions choisi de faire affaire est à la base une OSBL qui redonne 80% de ses profits à la communauté en instaurant des programmes d’éducation, de sports et de bienséance. Un des tours qu’ils offraient également était un tour des « slums » (bidonville). Initialement, Geneviève et moi n’avions aucun intérêt pour ce type de tour croyant fortement qu’il s’agissait uniquement de voyeurisme. Habituellement dans les bidonvilles, les gens ont déjà assez de difficultés, pas besoin d’avoir deux occidentaux qui se viennent voir comme s’il s’agissait d’un zoo.
Par contre, au cours du tour de bouffe de rue, notre perception a changé lorsque des voyageurs sud-africains, qui avaient fait le tour la veille et qui avait initialement la même crainte que nous, nous ont raconté qu’ils avaient adoré leur tour et que leur vision de la chose avait été changée par la suite. De plus, notre guide du tour de nourriture, Raj, semblait super emballé par la possibilité de notre visite le lendemain dans son quartier; nous offrant même de nous recevoir chez lui s’il nous croisait dans les slums lors de notre visite. S’il avait été gêné de sa situation économique, il ne nous aurait surement pas invité chez lui…
Finalement, avec ces deux recommandations et le fait que la compagnie est basée dans ce bidonville et qu’elle redonne massivement via divers programmes qu’elle a en place, nous avons réservé notre tour en matinée.
21 février 2017
Débout très tôt ce matin, nous avons été « visiter » par nous-même (j’avais parfois l’impression de plus être dans le chemin qu’autre chose) le Quai Sassoon qui reçoit à tous les jours les pêcheurs qui reviennent de leurs pêches pour vider leurs bateaux et vendre directement leur poisson aux locaux et/ou aux restaurateurs. Après dix minutes de taxi, l’odeur assez intense de poisson confirmait notre proximité. En arrivant près du quai, il y avait des centaines de personnes qui transportaient des bacs de poissons sur leurs têtes et sur de types de brouettes. Ça bourdonnait de monde et ça négociait dur entre les marchands et les acheteurs. Il y avait des dames assises par terre qui décortiquaient des centaines de milliers de petites crevettes, divers poissons, mollusques et bébés requins.
Après une heure et après avoir évité de justesse deux-trois coups de queue de poisson qui sortaient des bacs que les femmes transportaient sur leurs têtes, nous avons pris le chemin vers le début de notre tour des bidonvilles où nous avons rencontré les autres participants et notre nouveau guide, Manoj. Encore une fois, nous étions un petit groupe de 5 personnes.
Notre premier arrêt en chemin fut à Dhobi Ghat. En Hindi, Dhobi est le nom donné à un homme qui ramasse le linge sale des maisons, le lave et le retourne par la suite propre. Dhobi Ghat est la plus grosse buanderie non-mécanisée extérieure dans le monde. Fondée en 1890, plus de 730 dhobis et leurs familles vivent et travaillent dans cette « colonie ». Chaque jour, cette buanderie lave plus d’un million de morceaux de linge qui proviennent principalement des hôpitaux et hôtels de la ville. Les dhobis et les familles louent les maisons et les lots de nettoyage pour subvenir à leurs besoins. Vraiment, c’était très impressionnant à voir! Le guide nous mentionnait qu’il est infiniment rare que des vêtements sont perdus (environ 1 morceau tous les 2 ans, malgré les milions de vêtements lavés chaque jour!)… et que si cela arrive, les dhobis doivent payer les morceaux perdus. Dire que nous réussissons à perdre des bas à la maison sur une base régulière! 😛
Une fois les vêtements lavés, ils sont suspendus pour sécher. Lorsqu’un client donne ses vêtements à laver à son hôtel, ils lui sont rendus le soir même. La logistique derrière ce service rapide et efficace doit être très impressionnante, surtout considérant les moyens limités.Par la suite, le transport vers le bidonville de Dharavi a pris environ une heure en taxi où notre guide nous a expliqué qu’est-ce qu’était le concept de bidonville et pourquoi ceci n’avait pas une connotation négative en Inde. Lors de la croissance massive de Bombay au XXe siècle, le gouvernement avait mis en place un programme pour faire venir des migrants du reste de l’Inde afin de contribuer à la construction des infrastructures. Avec l’arrivée massive de travailleurs, il fallait leur trouver une place pour les héberger. C’est à ce moment que le gouvernement a acheté des terres vides à proximité du centre-ville pour les revendre aux intéressés. Le gouvernement cédait ainsi une partie de la terre lors de l’achat et fournissait aux propriétaires de l’eau potable (pas potable pour nous), un accès à un système d’égout, aux soins de santé et à l’éducation.
Compte tenu du prix exorbitant du pied carré à Mumbai, les familles possèdent très peu d’espace ce qui fait en sorte qu’il est possible d’avoir plusieurs familles dans très près l’une de l’autre. Aujourd’hui, 100 pieds carré dans les slums coûtent 40 000$. Ceci peut abriter une famille de 5-6 personnes. Bien que le recensement parfait des slums est difficile, celle que nous avons visité avait une densité entre 300 000 et 500 000 au km2. À titre comparatif, Montréal a une densité urbaine de 2205 habitant/km2 alors que Victoriaville et Warwick (pour nos lecteurs du Centre-du-Québec!) sont plus près de 302 et 43 respectivement.
Bien que ce ne soit pas les habitations les plus propres et les plus spacieuses, compte tenu de la quantité de monde qui doive se rendre au travail tous les matins et le trafic monstre aux heures de pointes, près de 60% de la population de Mumbai préfère par choix de vivre dans les slums près du centre-ville au lieu d’habiter dans quelque chose de plus grand pour le même prix à l’extérieur. Il est possible de trouver des ingénieurs, des professeurs, des médecins, des chauffeurs de taxis, des propriétaires de commerces, etc. qui habitent dans les slums. Il n’y a pas plus de problèmes de drogues ou de violence que n’importe où et jamais ne nous nous sommes senti en danger. Le seul danger réel, est la possibilité de se perdre dans les petites rues étroites ou dans mon cas, de se cogner la tête sur une tôle de métal servant de toit pour les maisons.
En plus d’être la maison pour autant de personnes, le slum que nous avons visité, Dharavi génère plus de 650 millions de dollars américain d’affaires par année. Il y a plusieurs entreprises à même le slum qui font du recyclage de plastiques pour faire des billes de plastiques prêtes à être refondues, du recyclage de métal, de la création de produits en cuir de chèvre, chameau ou buffle (la vache est sacrée en Inde), de la poterie, etc. Tout le monde travaille soit dans un service qui supporte la vie dans le slum (hôpitaux, écoles etc.) ou directement dans les industries tel que mentionné ci-dessus. Il y a aussi beaucoup de « travailleurs saisonniers » qui viennent d’ailleurs en Inde pour quelques mois afin de ramasser de l’argent pour leur famille. Ils travaillent alors 6 jours par semaines pendant quelques mois avant de retourner chez eux. Les conditions de travail sont difficiles et, pour limiter les dépenses au maximum, les travailleurs dorment sur le sol de l’endroit où il travaillent…
À la fin de la visite, nous étions super content d’avoir fait le tour. Bien que la majorité des personnes dans les slums ne vivent pas dans la richesse, ils ont accès à des infrastructures gouvernementales qui leur assurent une certaine qualité de vie. En se promenant dans le rues, il n’y avait pas de mendiants ou de cas de grands désespoirs. Ce que nous avons vu avait rien à voir avec les favelas du Brésil. Petite note : la journée de notre visite coïncidait avec les élections municipales de Bombay et toutes la population était en congé. Ce fut spécial de voir les slums bondés de personnes qui auraient normalement dû être au travail ou à l’école. Il y avait des enfants partout et c’était encore plus vibrant comme endroit.
Par respect pour les personnes qui habitent dans les slums (il s’agit quand même de leurs maisons), nous n’avons pas pu prendre de photos. Ce n’était pas un zoo et je ne crois pas que personne apprécie se faire prendre en photo en train de vivre dans sa maison. Par contre, nous avons visité la slum de Dharavi et je suis sûr que vous pouvez voir des photos sur Google. D’ailleurs, il parait que vu de haut, les frontières de Dharavi donnent la forme d’un cœur… C’est pourquoi ce slum est appelé le cœur de Mumbai!
On nous avait prévenu que l’Inde était rempli de contrastes et qu’on allait côtoyer tant la richesse que la pauvreté. A Mumbai, nous en avons eu la preuve… Non loin des bidonvilles (où 60% de la population de la ville habite) se trouve la maison la plus chère au monde et l’une des plus vastes avec 37 000 mètres carrés au sol, soit une surface habitable comparable à celle du château de Versailles : la maison est baptisée Antilia. L’immeuble de verre et d’acier de 173 mètres de hauteur, quasiment transparent, est un empilage de terrasses et de vérandas ouvertes sur 27 étages. Les 168 bolides du maître des lieux occupent les six premiers étages. La famille réside dans les quatre étages supérieurs, avec une incroyable vue sur la mer d’Oman. Evidemment, Antilia dispose d’une piscine olympique, d’un centre de fitness, d’une salle à manger copiée sur celle d’un grand hôtel mythique new-yorkais, plus une salle de cinéma et de théâtre, et trois pistes pour hélicoptères sur le toit. Neuf ascenseurs et 300 domestiques et employés sont au service de la petite famille de Mukesh Ambani, 53 ans, le roi de la fibre en polyester, première fortune indienne et quatrième mondiale. Quand même…
Ceci conclu donc nos deux journées complètes à Mumbai. Généralement, nous ne nous éternisons pas dans les grandes villes mais je crois que nous aurions pu déroger de la règle et demeurer à Mumbai un peu plus longtemps. Nous avons vraiment aimé l’endroit et nous ne nous sentions vraiment pas dans le chaos indien que nous nous étions imaginé. Il est maintenant le temps de quitter la grande ville et de démarrer notre aventure dans les anciens royaumes désertiques du Rajasthan au nord. Nous prenons l’avion demain pour Jodhpur.
À bientôt!
Un récit tellement bien écrit que j’avais l’impression de partager avec vous les plats, les odeurs et les couleurs de cette grande ville remplie de contrastes! Je suis une fidèle lectrice de votre magnifique périple!
Merci Marie-France de nous suivre aussi fidèlement! J’espère que tu ne t’es pas trop laissée imprégner des plats indiens… ils sont généralement remplis de beurre! ? Hihihi…
L’architecture victorienne toujours aussi impressionnante. L’utilisation de guides locaux, fiables, est toujours intéressante car on apprend beaucoup plus que ce qu’on peut lire dans les livres (pour les jeunes, je veux dire Google). Très belles découvertes culturelles et des images impressionnantes. Même la toilette… Un impressionnant récit qui donne envie d’y être. Bonne continuation de vos périples.
On apprends aussi beaucoup du Lonely Planet India, un livre… qu’on a en version électronique sur nos liseuses et téléphones! 😉 Vous aurez la chance de vous joindre à nos aventures sous peu! À très bientôt!
Wow! Quelles belles découvertes encore une fois…je m’en vais maintenant me coucher en continuant à penser à ces nouveaux lieux toujours séduisants à leur façon!
Merci encore et à la prochaine découverte!
Merci, bonne nuit et à la prochaine! ?
Tout simplement fascinant et écœurant votre blog – très instructif, comme le mentionne Simon. Merci de partager vos découvertes et pour votre discipline à composer tout cet article pour 2 jours de visite. Je traduis à Paul à chaque fois car quand je pouffe de rire il se demande ce qui s’est passé et j’ai rigolé à plusieurs reprises au cours de ce blog. Bonne route! D.
Merci Dany! On n’a pas de mérite, on le fait principalement pour conserver un beau souvenir de notre voyage. Ça nous fera un beau journal à relire dans quelques années. Mais c’est encore plus motivant de documenter le tout sachant que nous avons de fidèles lecteurs. Merci de tes commentaires et contente que nous aventures te fassent rire! ☺
WoW, super reportage! On apprend beaucoup! ? Je vous envie! (sauf pour les toilettes turcs…???)
Merci! Celui-là c’était Alexandre… sa mémoire d’éléphant est très utile pour tous les détails de ce que nous apprenons/voyons/expérimentons en une journée! (Pour les toilettes, c’était de loin la pire… ce n’est vraiment pas si dramatique que ça!)