23 et 24 mai 2017
Après avoir perdu le fil du temps à Koh Tao, il était temps de se déplacer vers la Malaisie. Nous devions rester que cinq jours à Koh Tao et finalement deux semaines plus tard nous étions encore là. Avec le beau temps, la plongée, les plages et les requins-baleines, c’était plutôt difficile de quitter.
Pour ceux qui se demandaient c’était quoi la différence entre voyager « 5 étoiles » et « backpacker », en voici une : Au lieu de prendre l’avion des îles et d’atterrir directement à Penang en Malaisie en quelques heures à peine, nous avons pris l’option économique… Ce qui implique de prendre un traversier de nuit (avec nos lits dans un dortoir de 40 personnes) pendant 9 heures et prendre 3 autobus/mini-van pendant 10 heures. Bref, presque 24 heures plus tard, nous étions rendus à Penang au nord de la Malaisie. (Et nous avions, pour la première fois – mis à part aux États-Unis – traversé une frontière de façon terrestre.) De plus, en voyage 5 étoiles, tu n’es généralement pas obligé de dormir en cuillère avec ton sac à dos pour pas de faire voler.
Penang est une petite île au nord-ouest de la Malaisie qui pendant longtemps a été sous le contrôle britannique. Cette île était géographiquement bien située pour contrôler le passage de tous les navires entre l’occident (Europe) et l’orient (épices et autres biens du 19e siècle).
Au début du 19e siècle, Francis Light a établi la ville de Georgetown en l’honneur du roi George I et les britanniques y ont construit le Fort Cornwallis (nommée après le commandant de l’époque Charles Cornwallis – celui qui a perdu les États-Unis contre George Washington à Yorktown en 1781) pour défendre les intérêts économiques de la couronne. La colonisation britannique a permis la construction du premier district financier en Malaisie. De nos jours, les vieux bâtiments d’architecture coloniale sont protégés par l’UNESCO comme patrimoine mondial.
Une fois la douche prise et le check-in complété à notre auberge, nous sommes allés rejoindre une amie à Geneviève qu’elle s’était fait lors de ses études à Adelaide (en Australie) en 2011. Adeline est malaysienne d’origine et a grandi à Penang avant d’aller à l’université en Australie. Usant de son savoir culinaire, nous sommes allés manger dans un « hawker center ». En gros, il s’agit d’un centre où nous y retrouvons des « hawkers » ou fournisseur de nourriture de rue. Chaque « hawker » correspond à un kiosque qui est généralement spécialisé cuisinant un type de plat. Nous avons donc pu goûter à plusieurs plats typiquement malaysiens en bonne compagnie dont le Wan Tan Mee et le Hokkien Char.
25 mai 2017
Outre l’architecture et les petits cafés, Georgetown est reconnu pour ses peintures sur les murs extérieurs du quartier. Avec l’aide de la carte fourni par la ville, nous avons parcouru les rues et ruelles de Georgetown à la recherche des peintures. Plusieurs étaient un peu ternies avec le temps et le climat mais se fut bien agréable et je dirais même difficile de toutes les trouver. Certaines peintures étaient cachées dans des commerces ou à l’arrière des commerces dans de petites ruelles. Je me sentais comme dans l’émission The Amazing Race et que le défi était de trouver toutes les peintures. Il était comique de croiser d’autres couples au fin fond de certaines ruelles (où il y a définitivement aucun attrait touristique), avec la même carte que nous à la main…
Afin de se rafraichir, nous étions complètement mouillés, nous sommes allés prendre un petit café et relaxer le restant de l’après-midi.
27 mai 2017
Ce matin, Geneviève nous a trouvé un tour de ville gratuit afin de connaître un peu d’histoire sur la ville de Georgetown. Nous nous sommes promené dans les rues de la ville dans les quartiers anglais, chinois et indien en s’arrêtant aux bâtiments les plus symboliques. Après le pourboire, ces tours ne sont jamais vraiment gratuits, mais se fût très informatif.
En après-midi, nous avions envie de se baigner un peu afin de se rafraichir du 45 degré qu’il fait à tous les jours. C’est bien agréable la chaleur mais disons qu’il commence à faire un peu chaud. Nous nous sommes donc rendu à Batu Ferringi qui est reconnu pour sa plage et ses resorts plus touristiques. Cherchant un accès de la rue principale à la plage, nous avons décidé de passer à travers le Holiday Inn. En route vers la réception et la plage, nous avons vu que l’hôtel avait également une belle piscine avec des chaises longues. Compte tenu que la plage était bien ordinaire, surtout avec l’avis avertissant les baigneurs des méduses possibles et des poux de mer (peu importe ce que c’est…), l’option piscine semblait de plus en plus alléchante. Il y a une expression en anglais qui dit : « Fake it till you make it ». Avec cette idée en tête, j’ai choisi d’aller voir le préposé aux serviettes pour connaitre le fonctionnement de la piscine étant donné que nous n’étions pas des clients de l’hôtel. Avant même que j’arrive au comptoir, le préposé m’a demandé mon numéro de chambre. Avec ma meilleure imitation de Frank Abignale (du film « Catch me if you can »), je lui ai répondu : « Chambre 201, deux serviettes SVP » et comme si de rien n’était, nous avons pu avoir accès à la piscine gratuitement! Et voilà une autre différence entre un voyage 5 étoiles et un de backpackers. En 5 étoiles tu AS payé pour la piscine alors qu’en backpacker tu dois improviser un peu plus…
Demain, nous quittons Penang pour la région de Cameron Highlands. Dans les pays d’Asie où il fait très chaud, il n’est pas rare d’avoir des régions qu’ils appellent « Hill Station » où les locaux vont pour s’enfuir des températures trop chaudes. Un peu comme la Floride pour les snowbirds mais l’inverse. Tout comme Darjeeling était la destination plus fraîche en Inde, Cameron Highlands est celle de la Malaisie. Pareillement à Darjeeling, la région est reconnue pour son thé et ses fraises. Nous ne sommes pas en saison pour les fraises mais apparemment le thé et les vues sont vraiment quelque chose. D’après le Lonely Planet, les température dans la région atteignent rarement plus de 21 degrés celcius… À voir.
Salut vous deux! À suivre la créativité de Geneviève pour l’utilisation gratuite de la piscine, on se rapproche des faits alternatifs à la Trump !?!?!?! Bravo pour ce talent….reçu sans doute de tes parents! Je suis d’accord avec Annie, les peintures semblaient valoir le détour. Merci pour ce beau blogue! Bonne semaine à vous deux!
Maman! L’auteur de l’article est Alexandre… Je suis offusquée que tu pense que j’aurais fait une passe-passe de la sorte! ? Je n’étais pas d’accord du tout. Si ça avait été de moi, j’aurais payé le frais d’accès à la piscine pour les non-clients de l’hôtel!
L’important c’est de croire à ce qu’on dit peut importe que ce soit vrai ou pas !!! Très belles peintures, je crois que ça vallait les recherches. Quoique la température était un peu trop chaude pour moi.
Bel exemple pour Audrey Ann! Haha. Les murales dans la ville étaient en effet très belles, elles valaient chaque goûte de sueur! Je prendrais bien quelques journées plus fraîches… ou encore une piscine bien froide (peut-être que mon père pourrait venir leur monter comment on fait pour garder l’eau de la piscine rafraîchissante!).
Ahhhhhh! Merci, Alexandre, maintenant je connais la différence entre « back packers » et 5 étoiles, au lieu de dormir en cuillère avec ta blonde tu dors en cuillère avec ton sac à dos???…et au lieu d’habiter réellement la chambre 201, tu prétends avec aplomb y habiter….????
Et voilà! Pas si compliqué… Quel type de voyage prévois-tu faire en tant que retraité? Les deux options étant également alléchantes…
Alexandre, AKA con artist !! hahaha J’ai bien ri :)) bon trajet les amis, et continué à en profiter au maximum !! Je pense à vous xxxxx
N’importe quoi! ? Il n’a pas besoin d’être encouragé dans ses niaiseries… Merci pour tes bons mots. xoxo