Kathmandu | Derniers préparatifs

Nous sommes arrivés à Kathmandu le 30 mars après plus de 20 heures de vols passant de Hanoi à Bangkok à Mumbai pour finalement arriver à destination. Après près d’une heure et demie à attendre à l’immigration pour faire nos papiers et payer nos visas, nous avons pu rejoindre la courroie de baggages pour réaliser que ces derniers n’étaient pas encore sorti de l’avion. Bref, trente minutes plus tard, nous avions tous nos sacs et étions en route vers notre hôtel.

Le plan initial était de quitter le 2 avril pour Jiri et de marcher jusqu’à Lukla (six jours de marche) avant d’entâmer les 20 jours sur le trek du camp de base de l’Everest et des Trois Passes. Bref, après de longues réflexions, nous avons opté pour voler de Kathmandu à Lukla et sauter la partie débutant à Jiri. En fait, depuis la construction de l’aéroport de Lukla, seulement 5% des randonneurs débutent leurs périples à partir de cette ville. Bien que les paysages étaient sûrement beaux, cette portion n’offrait rien de plus pour l’acclimation à l’altitude.

De plus, au cours des derniers jours, Geneviève a attrapé un microbe qui l’a confinée à la chambre. Lorsque j’ai avisé le propriétaire que nous devions prolonger notre séjour à l’hotel de quelques jours dû au possible empoisonnement alimentaire de Geneviève, il m’a simplement répondu: « Ne t’en fait pas, c’est normal ». Bon! Après un peu de recherche, c’est assez fréquent que les touristes tombent malades lors de leurs premiers jours à Kathmandu. Il est même recommandé de ne pas visiter la ville avant de partir en trek afin de limiter les risques de tomber malade.

Pour un pays très près de l’Inde géographiquement et religieusement (Hindou les deux), c’est définitivement plus propre, moins odorant mais plus poussiéreux. Thamel, le quartier plus touristique où nous sommes, est le quartier avec toutes les boutiques d’équipements d’expéditions. L’atmosphère du quartier est vraiment spéciale avec tous les étrangers qui déambulent les rues afin de finaliser leurs derniers préparatifs pour leur trek. En fait, celui du camp de base de l’Everest est seulement un des centaines de treks possibles dans la région. Il y en a pour toutes les habiletés et les durées.

Avec Geneviève qui était malade et les jours additionnels avant notre départ, nous en avons profité pour bien préparer nos choses et bien se reposer. Ayant oublié le vrai jeu de Phase 10 à la maison (merci à Stefan qui nous a initié à ce jeu), nous avons pris l’après-midi hier pour s’en fabriquer un avec des cartes normales. Avec de petites journées de marche devant nous, il faut s’assurer de ne pas trop s’emmerder (et quel moyen efficace de briser la glace lorsque nous rencontrerons d’autres randonneurs dans les auberges en cours de route).

Ceci étant dit, nous quittons le 5 avril vers Lukla à bord d’un petit avion qui devrait atterrir sur une piste de 500m de long avec un dénivelé de 12%. Avenant une erreur du pilote, le bout de la piste se termine par pas grand chose.

L’aéroport de Lukla ou Tenzing-Hillary Airport après les deux premiers hommes a avoir atteint le sommet de l’Everest en 1953 a été construit en 1965 par un fond monétaire mis en place par Edmund Hillary pour aider au développement de la région de Sherpas. De nos jours, c’est un des aéroports les plus utilisés du Népal avec plus de 79 vols certains jours.

Nous avons réservé des billets pour le premier vol de la journée se qui devrait garantir notre départ. Il n’est pas rare que les vols plus tard en matinée soient retardés ou ne partent pas à cause de la météo et du brouillard. Le vol ne dure que 30 minutes alors tu n’as qu’à compter jusqu’à 1800 et tout est fini…

Ce matin, nous sommes allés faire nos passeports du parc national et notre permis de trek. Il s’agissait de la dernière étape officielle avant notre départ. Maintenant, tout ce qu’il reste à faire c’est acheter du chocolat et d’autres sources de réconfort pour rendre les prochaines trois semaines encore plus mémorables. Ici, les magasins savent bien desservir leur clientèle. Il y a un magasin qui ne vend que du chocolat, des chips, des bonbons et du papier de toilettes. Excellent pour remplir les besoins essentiels des randonneurs!

Nous devrions avoir accès à l’internet tout le long du trek alors nous serons en mesure de mettre des photos et de vous raconter nos histoires sur le blogue.

Bonne lecture.