Namibie | «Il y a du sable dans tout!»

18 août 2017

Après plusieurs journées consécutives de voyagement et d’activités, nous avons finalement eu notre première journée de repos complète. Généralement, dans les grands centres d’activités, nous avons la possibilité de participer à ceux qui nous tentent ou de simplement relaxer dans la ville.

Aujourd’hui Geneviève et moi avons décidé de d’aller faire du kayak de mer avec les phoques dans Pelican Bay près de Walvis Bay en avant-midi et de faire du quatre roues dans les dunes de sables en après-midi.

Tôt le matin, nous sommes partis avec Natalie, notre amie australienne, vers Walvis Bay pour s’en aller 45km plus loin vers Pelican Bay. En cours de route, nous avons traversé la plus grosse saline de la Namibie où nous avons pu voir plusieurs bassines d’eau salé à différent stage d’évaporation.

Petit fait intéressant, les salines offrent un environnement génial pour que les oiseaux puissent se nourrir. Les herbivores locaux, zèbres, antiloppes etc. aiment aussi lècher le sel comme le font les chevreuils chez nous. Comme tout être vivant qui mange, ça doit éventuellement sortir. Croyez-le ou non mais lors de la récolte du sel, il n’y a pas de processus de purification supplémentaire. Comme notre sympathique chauffeur nous a si bien dit : « pas grave, le sel tue tout ». Pensez-y la prochaine fois que vous salez votre fromage sans sel du centre-du-québec.

Nous avons également vu une multitude de flamands roses du type « greater » et « lesser ». Les flamand « greater » ne sont pas entièrement rose et n’en ont que lorsqu’ils ouvrent les ailes. Ils sont plus gros, d’où vient le « greater » que leurs collègues « lesser ». Les « lesser » sont complètement rose, plus petit et ressemble plus aux flamands qui ornent les roulottes du camping Rouville.

Bref, une fois rendu, nous avons été accueillis par de milliers de phoques qui se faisaient griller sur la plage. La vue était meilleure que l’odeur. Une fois le nez habitué, il était temps de monter dans nos kayaks et s’élancer dans la baie. Pour ce qui est des effets sonores, le « troupeau » sonnait exactement comme un troupeau de moutons! Incroyable, mais vrai. Nous croyions initialement que c’était pour être une grosse activité physique pour trouver les phoques, mais la réalité était entièrement le contraire. À peine rendu dans l’eau que les plus jeunes phoques sont venus nous rejoindre et se sont mis à jouer avec les kayaks et nos pagaies. Il en avait tellement et c’était quelque chose à voir.

Quelques heures plus tard, nous sommes retournés sur la plage pour prendre un diner et s’en retourner à Swakopmund se préparer pour notre prochaine activité.

À peine changé, nous sommes repartis en direction des dunes de sables pour faire du VTT. Après quinze minutes de VTT pour se rendre et de se familiariser avec les véhicules et les vitesses, nous sommes partis rouler en zigzagant et en montant les dunes de sable. C’était vraiment excitant de monter les dunes qui avait plus de cinquante mètres à pleine vitesse et de les redescendre avant de traverser et d’aller faire la même chose de l’autre côté. C’était définitivement plus facile en VTT qu’à pied. On aurait dit que nous étions dans des montagnes russes.

Une demi-heure plus tard, Geneviève et Natalie, en avait leurs casques pleins. Étant un peu plus stressé et ayant de plus petites mains, il était difficile pour eux de garder l’accélérateur enfoncé en ayant les doigts prêts sur le frein. Bref, elles avaient des crampes et ce n’était plus une partie de plaisir…nous avions encore deux heures à faire et nous étions en plein milieu du désert. Bref, Natalie a laissé son VTT et à monter avec le guide alors que Geneviève a dû endurer la douleur et a poursuivi. Tout en tout, ce fut vraiment trippant comme activité et je la recommande à tous.

De retour au centre, le sourire de Geneviève est revenu quand elle a fait la rencontre de deux perroquets qui mimiquaient ses mouvements de langue et qui s’étaient perchés sur ses bras.

Nouvelle un peu plus triste, à notre retour à l’hôtel, nous avons appris qu’une des filles de notre groupe qui avaient fait le VTT quelques heures plus tôt, avait pris une mauvaise chute et s’était cassé le poignet. Une autre fille qui était avec elle, l’a accidentellement suivi dans sa chute et s’en est sorti uniquement avec des ecchymoses et une coupure au visage. Celle qui s’est cassée le bras a dû aller à l’hôpital et son voyage a pris fin lorsqu’elle a appris qu’elle devait retourner en Angleterre se faire opéré pour réaligner le tout. Je ne peux pas imaginer comment a été son vol de retour.

 

19 août 2017

Aujourd’hui nous avons fait la route de Swakopmund à Spitzkoppe en plein milieu de nulle part.…aucune exagération. La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que milieu de nulle part est synonyme avec beau ciel de nuit. Notre site de camping était à côté d’une gigantesque roche ce qui a permis à ceux qui le souhaitaient de laisser faire les tentes et de dormir sur le dessus de la roche à la belle étoile. Je ne pouvais rater cette occasion et j’ai donc dû laisser Geneviève en bas seule dans la tente. Le paysage nous rappelait vraiment ceux de l’Outback australien.

Nous étions quelques jours après la fin officielle des perséides mais n’en demeure qu’il y avait des étoiles filantes aux quelques minutes.

 

20 & 21 août 2017

Aujourd’hui, nous avions beaucoup de route pour se rendre dans le parc national d’Etosha. Étant une destination populaire touristique, le camping était bondé de monde. Une des particularités de ce camping c’est qu’il y avait un trou d’eau artificielle où  toute la journée, différents animaux venaient s’abreuver. Compte tenu que nous étions arrivés tard en fin d’après-midi, nous avons pu voir deux rhinocéros, trois hyènes et plusieurs chacals boire en même temps. Pas top pire comme soirée.

Ce matin, nous étions dans le camion de bonne heure pour partir en safari dans le parc. Après une séance le matin et une en fin de journée, nous avions vu que des éléphants, des girafes, des rhinocéros, des oiseaux, des zèbres et tout plein de spingbok, kudu, impala et autres cervidés. Apparemment, il y a des gros félins dans le parc, mais j’avais des doutes. Je crois également que faire un safari avec notre gros camion versus le faire en petit jeep à toit ouvert à un grand impact sur ce qu’on peut voir.

Nous avons fait un arrêt dans un lac de sel dans le parc pour prendre quelques photos.

 

22 août 2017

Aujourd’hui, nous quittions Etosha pour une grosse journée de route vers Windhoek, la capitale avant de passer de la Namibie au Botswana. Rien de super intéressant outre le fait que nous avons fini la journée chez Joe’s Beerhouse à manger des gros steaks de kudu, d’impala et de springbok…délicieux!